Présidence de l'UMP : les ténors du parti mettent la pression sur Copé<!-- --> | Atlantico.fr
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A l'UMP, des voix s'élèvent pour demander à Jean-François Copé la convocation d'un bureau politique extraordinaire
A l'UMP, des voix s'élèvent pour demander à Jean-François Copé la convocation d'un bureau politique extraordinaire
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Bataille

Alain Juppé, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, comme Bernard Accoyer, ont demandé à Jean-François Copé la convocation d'un bureau politique extraordinaire afin de dissiper le "malaise" que suscite la bataille pour la présidence de l'UMP.

A l'UMP, les choses s'enveniment. La bataille que se livre François Fillon et Jean-François Copé incommode les ténors du parti. Alors, ils montent au créneau pour dire "ça suffit". Bernard Accoyer, ex-président de l'Assemblée nationale avait déjà tiré la sonnette d'alarme mercredi matin. Alain Juppé, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet l'ont rejoint en appelant Jean-François Copé à convoquer un bureau politique extraordinaire (par ailleurs programmé mercredi) afin de dissiper le "malaise". Dans une lettre au secrétaire général de l'UMP, Accoyer et Juppé écrivent que la campagne "suscite trop souvent une réelle préoccupation parmi nos militants, nos cadres et nos élus. Nous partageons ce malaise, car les conditions d'approche de ce scrutin soulèvent plusieurs questions sérieuses.

Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, ainsi que par Gérard Larcher, ex-président du Sénat, et Gilles Carrez, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale se sont associés à cette demande."Nous vous demandons de convoquer un bureau politique extraordinaire avec à l'ordre du jour l'examen de cette situation et la recherche des moyens de conforter au mieux l'avenir de l'UMP", affirment les signataires. "Les conditions pour être candidat se révèlent telles qu'en dehors du secrétaire général de l'UMP et du Premier ministre sortant il est problématique pour les autres candidats de les remplir", écrivent-ils en allusion aux quelque 8 000 parrainages nécessaires pour être candidat, ce que dénonce notamment Bruno Le Maire. "Nous risquons donc fort de nous diriger vers un duel, par définition clivant et porteur de divisions pour la droite", relèvent-ils.

D'autres personnalités souhaiteraient sortir du duel Copé-Fillon, "dangereux" à leurs yeux. Un autre soutien de François Fillon, Jean-François a plaidé pour "donner plus de facilités d'accès aux fichiers militants". Pour le moment, Jean-François Copé n'a pas répondu à ces demandes mais sur demande de Nathalie Kosciusko-Morizet, il a récemment envoyé des formulaires aux militants dans le but de faciliter l'accès aux parrainages des candidats. Un signe d'apaisement... 

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