Partage de la valeur ajoutée : l'Assemblée nationale vote favorablement le projet de loi<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Partage de la valeur ajoutée : l'Assemblée nationale vote favorablement le projet de loi
©PIERRE ANDRIEU / AFP

largement adopté

En cas d'"augmentation exceptionnelle" de leurs bénéfices, les entreprises d'au moins 50 salariés devront négocier leur définition et leur partage.

Le projet de loi sur le "partage de la valeur" au sein des entreprises, issu d'un accord entre les syndicats et le patronat, a été largement adopté en première lecture par l'Assemblée nationale jeudi. Cependant, la gauche déplore sa "faible portée". Le texte a été approuvé par 112 voix contre 27, avec le soutien du camp présidentiel, des Républicains, du Rassemblement national, du Parti socialiste et du groupe indépendant Liot. Il devra maintenant être examiné par le Sénat à une date indéterminée.

Plus d'un million de salariés sont concernés par cette mesure. Les députés de La France insoumise et du Parti communiste ont voté contre. Les Verts se sont abstenus par "respect" pour la "démocratie sociale", malgré un accord qualifié de "minimal" par Eva Sas (EELV). Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a défendu depuis lundi une transposition fidèle de l'accord national interprofessionnel (ANI) conclu en février, et malgré de vifs débats, les députés ont suivi cette ligne.

Signé par quatre syndicats sur cinq - à l'exception de la CGT - l'ANI prévoit d'étendre des dispositifs tels que l'intéressement, la participation ou les primes de partage de la valeur (connues sous le nom de "prime Macron") à toutes les entreprises de plus de 11 employés. Il vise également à promouvoir l'actionnariat salarié. Cette extension aux petites entreprises pourrait concerner 1,5 million de salariés d'ici deux à trois ans, selon Olivier Dussopt.

Dans le camp présidentiel, François Gernigon (Horizons) a salué "une vraie réussite pour la démocratie sociale". Les primes ne sont pas considérées comme la solution. "Elles sont aléatoires, reproduisent et accentuent les inégalités", a dénoncé Marianne Maximi, membre de La France insoumise. Toute la gauche, ainsi que le Rassemblement national, ont appelé à agir d'abord sur les salaires. 

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !