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Nicolas Sarkozy fustige
l'accord PS-Verts
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Atomisation

Pour le chef de l’État, une sortie du nucléaire serait un "cataclysme" et équivaudrait à "un retour à l'époque de la bougie".

Haro sur l’accord conclu entre les socialistes et les écologistes sur le nucléaire ! Nicolas Sarkozy a pilonné vendredi les positions des deux formations de gauche sur l’atome durant une visite dans une usine Saint-Gobain à Orange (Vaucluse), puis dans le complexe nucléaire du Tricastin.

Il y voit une menace pour l’industrie, le pouvoir d’achat des Français et « l’intérêt national ». Il a fustigé ceux qui "tournent le dos au progrès" et dont la politique équivaudrait à "un retour à l'époque de la bougie".

Le chef de l’Etat avait déjà sévèrement condamné l’accord électoral entre le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) qui prévoie la fermeture de 24 réacteurs nucléaires sur 58 en cas de victoire et dont l’objectif est de ramener de 75% à 50% la part de l'électricité d'origine nucléaire en France

Il considère que son but n’est pas "d'engager une simple réflexion sur la diversification de notre production d'électricité mais bien de préparer, purement et simplement, une sortie" du nucléaire. "Comment considérer autrement la proposition de fermer 24 réacteurs et de s'interdire d'en produire de nouveaux ?", a-t-il déclaré.

Selon Nicolas Sarkozy, cette position est exclusivement idéologique. Il a brandi la menace de délocalisations massives dans les industries fortement consommatrices d'électricité, avec un prix du kilowatt qui doublerait en cas d'abandon du nucléaire.

"Le jour où on vous fera payer l'énergie deux fois plus cher que ce que vous la payez aujourd'hui, posez-vous la question de savoir si Saint-Gobain pourra garder son usine ici en France", a-t-il martelé en parlant de "véritable cataclysme".

Le chef de l’Etat a critiqué le programme de développement massif des énergies renouvelables envisagé par l’opposition pour le remplacer. Pour lui, celles-ci renouvelables n'ont pas vocation à se substituer au nucléaire mais seulement à remplacer, à terme, toutes les énergies carbonées.

"Il n'est pas le temps de revenir à l'époque du Moyen-Age, des peurs moyenâgeuses où l'on se méfiait du progrès, où l'innovation et la recherche étaient comme frappées comme d'un procès en sorcellerie", a-t-il conclu.

Lu sur Reuters.com

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