Nicolas Sarkozy à Toulouse : "Je veux rassembler, pas de sectes, pas de clans, je veux une famille"<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy était à Toulouse mercredi soir
Nicolas Sarkozy était à Toulouse mercredi soir
©Reuters

En tournée

L'ancien président de la République qui n'a pas été interrogé sur les affaires le menaçant, en a profité pour critiquer le gouvernement et mettre en garde Marine Le Pen.

La campagne du candidat Sarkozy à la présidence de l'UMP se poursuit. Après Lambersart, Troyes, Vélizy, l'ancien chef de l'Etat faisait un crochet par Toulouse mercredi soir. Réitérant la méthode des questions-réponses dans une salle pleine à craquer et toute acquise à sa cause, l'ex-président n'a cessé de renouveler les appels au rassemblement. Pour lui, la victoire de la droite en 2017 passe par là. Car oui, Nicolas Sarkozy, ce n'est pas une surprise, se projette bien au-delà de l'élection du président de son parti. Même s'il ne l'a pas dit ouvertement, son discours avait des accents de candidat à la présidentielle de 2017.

"Nous allons recommencer la longue marche que nous devons à notre pays. Ici, nous souffrons tous de voir la situation de la France qui va quémander à notre partenaire allemand d'aller moins vite, parce qu'on n'arrive pas à suivre" a-t-il d'abord expliqué. Puis il a évoqué le général de Gaulle et "ce qu'il a fait pour la France", comparé à "la situation d'humiliation" actuelle d'un pays, qui "attend de voir si la Commission de Bruxelles va accepter ou non un budget si mal préparé". 

Nicolas Sarkozy enchaîne en critiquant le gouvernement et les socialistes qui ont une "détestation de tout ce qui brille et de tout ce qui marche". Puis il s'est attaqué à Cécile Duflot, qu'il a de nouveau qualifié de "plus mauvaise ministre du pays". Christiane Taubira en a également pris pour son grade, l'ex-président l'attaquant sur son projet pénal. Au passage, l'ancien chef de l'Etat a mentionné qu'il fallait réécrire la loi Taubira sur le mariage pour tous et supprimer "immédiatement la nouvelle carte électorale des régions".

Il s'en est ensuite pris à Marine Le Pen. "Je ne prendrai pas de leçons de Mme Le Pen, qui a fait le choix conscient et inadmissible de donner un coup de main à François Hollande en 2012" a-t-il expliqué sous les ovations de la foule. Une foule qui a pu réentendre un énième message de rassemblement. "Depuis deux ans et demi, je nous vois nous détester, nous détruire, nous diviser. Je prends ma part de responsabilités" dans ces "bisbilles", a-t-il affirmé. Mais "ce n'était pas possible de rester à la maison. (...) Je n'avais pas le droit. C'était comme si je démissionnais. Pour lui, l'UMP doit être renouvelée "profondément". "Je veux rassembler. (...) Il n'y aura pas de tendances, pas de sectes, pas de clans. Je veux une famille", a-t-il conclu. Nicolas Sarkozy trace sa route, les militants en redemandent. 

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