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Nicolas Sarkozy : "atterré" et "désolé" mais "aucun intérêt à revenir" selon Hortefeux
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Pas la fête

L'ex-ministre a assuré ce lundi matin sur France Inter que le message de l'ancien président était "clair".

Ceux qui pensaient voir Nicolas Sarkozy enfiler sa cape de sauveur de l'UMP et se muer en "super président" semble se tromper. Brice Hortefeux l'a affirmé de nouveau ce lundi matin sur France Inter. Pour lui, impossible que l'ex-chef de l'Etat revienne dans la vie politique pour le moment. "c'est très simple : il n'a aucun intérêt personnel dans cette affaire", a dit l'ancien ministre, alors qu'on lui demandait si la proposition de Jean-François Copé de remettre son mandat en jeu après les municipales de 2014 était conforme au souhait de Sarkozy.

Répétant que l'ex-président de la République était "atterré" et "désolé" par le "spectacle de divisions" offert par le parti qu'il a dirigé, Brice Hortefeux a assuré que le message de l'ancien président était "clair". "Je n'ai aucun intérêt, je n'entends pas revenir dans la vie politique française aujourd'hui mais je souhaite que l'unité de la famille soit préservée", a-t-il indiqué. Selon son ami de toujours, Nicolas Sarkozy dispose "d'une autorité essentielle c'est celle auprès des militants. Il est le fédérateur de la sensibilité des familles de droite et du centre".

L'ancien président interviendra-t-il publiquement à l'expiration de l'ultimatum donné aux deux rivaux demain ? "Comme on est précisément dans la perspective d'un accord, je pense que la question ne se posera pas et je l'espère en tous cas", a répondu l'ex-ministre de l'Intérieur, en référence à la rencontre entre Jean-François Copé et François Fillon. Cette rencontre "se fai(sai)t en grande partie grâce à Nicolas Sarkozy qui les a vivement encouragés et dans le langage sarkoziste, vous savez ce que cela veut dire", a-t-il ajouté. Preuve que l'ex-président de la République a néanmoins gardé une grande autorité dans son camp.

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