Nathalie Kosciusko-Morizet : "je n'ai pas demandé de poste"<!-- --> | Atlantico.fr
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NKM nouvelle vice-présidente de l'UMP
NKM nouvelle vice-présidente de l'UMP
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Ordre de marche

La nouvelle vice-présidente de l'UMP était l'invitée de RTL ce vendredi matin. Elle est revenue sur sa récente nomination.

Nicolas Sarkozy a constitué son équipe ces derniers jours. Si Daniel Fasquelle, député du Nord a été nommé sans heurt trésorier de l'UMP, il n'en fut pas de même pour la nomination du secrétariat général du parti, un poste que convoitait Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez. Finalement, ce dernier l'a emporté et NKM a été nommée vice-présidente soit numéro 2 du parti. Un poste qu'elle n'a pas demandé comme elle l'a dit ce vendredi matin sur RTL.

"Je n'ai pas demandé de poste. J'ai soutenu Nicolas Sarkozy car l'opposition avait besoin d'une incarnation. Les militants avaient honte. J'avais envie de participer à une ligne politique ouverte. Et le débat n'est pas clos. Laurent Wauquiez est le numéro de 3. Si la ligne politique est bien ouverte, y participer avec des fonctions lourdes, je dis oui" a indiqué la candidate malheureuse des dernières municipales à Paris.

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Garder la main et rester libre, voilà le pacte qu'elle aurait conclu avec Nicolas Sarkozy. "Je ne veux pas de dérive droitière de l'UMP. Il m'arrive d'avoir des désaccords et je les ai toujours dit et je continuerai" a-t-elle soutenu. Pour elle, l'important est de "partager une espérance". "Cela veut dire qu'il ne faut pas s'obséder dans la description des problèmes. J'ai envie qu'on rêve de la France en 2020, en 2030. Il y a de la désespérance et il faut arrêter cela. (...) Il faut partager une vision optimiste de l'avenir" détaille-t-elle.

Pour NKM, il ne faut pas non plus se placer sur la ligne politique du FN. "On a des débats sur le FN. Pour moi, on ne lutte pas contre le FN sur son terrain. Il y a une faute morale et politique à courir après" a-t-elle indiqué fermement. En clair, il ne faut pas refaire les mêmes erreurs qu'en 2012. Mais 2017 est encore loin et Nathalie Kosciusko-Morizet n'y pense pas. "Je pense que 2017 n'est pas la question d'aujourd'hui. Moi, je voulais un chef, il le fallait. La ligne politique sera tranchée par les militants. Reconstruire une grande famille politique dans lesquels les militants choisissent, ça m'intéresse" conclut-elle. 

Lu sur RTL.fr

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