Mais Rachida Dati s'est aussi montrée confiante dans l'issue de ces élections. "Paris est gagnable. Et ce n'est pas gagnable par défaut. Paris est gagnable à droite parce que les Parisiens sont exaspérés par la politique municipale de gauche qui est fondée sur l'opposition des Parisiens de l'Est et de l'Ouest, sur la contrainte, sur la chasse des classes moyennes", a-t-elle estimé. Selon l'ancienne ministre de la Justice, "ils n'en peuvent plus de cette politique de contraintes, d'exclusion et d'opposition. Si on est volontaires, unis avec un vrai projet, je pense qu'on peut gagner".
Quant à sa position sur le refus de NKM de voir des élus "lourdement condamnés" se représenter, qui faisait notamment référence au cas de l'ancien maire de Paris, Jean Tiberi, Rachida Dati a observé une extrême prudence. "Il a fait un recours, attendons l'issue du recours (...) la condamnation n'est pas définitive", a affirme la maire du VIIe arrondissement qui assure avoir des "relations cordiales avec Jean Tiberi". Ce dernier s'est pourvu en cassation contre sa condamnation dans l'affaire des faux électeurs du Ve arrondissement. Devant les questions insistantes sur le cas Tiberi, l'ex garde des Sceaux a rétorqué : "Vous ne trouvez pas que j'ai assez d'emmerdes !" "Je ne suis jamais tranquille ! Même quand je ne dis rien ou ne fais rien parfois on dit que j'ai dit ou que j'ai fait", a-t-elle ironisé. Pour rappel, le premier tour de ces primaires aura lieu du 31 mai au 3 juin par vote électronique. Mais la bataille, elle, a déjà commencé.
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