Municipales : Rachida Dati estime que "Paris est gagnable" et "ira jusqu'au bout"<!-- --> | Atlantico.fr
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Rachida Dati s'est exprimée sur sa position pour les municipales à Paris
Rachida Dati s'est exprimée sur sa position pour les municipales à Paris
©Reuters

Déterminée

Rachida Dati (UMP), maire du VIIe arrondissement de Paris, a affirmé, vendredi, qu'elle irait "au bout" du processus des primaires de l'UMP pour désigner le candidat de la droite aux municipales de 2014.

Après l'annonce de sa candidature, Rachida Dati était restée discrète. La maire (UMP) du VIIe arrondissement de Paris voyait la liste des candidats à la mairie de la capitale s'allonger. Autant de concurrents à éliminer donc. Dès lors, il fallait à nouveau occuper l'espace médiatique. Ainsi, elle a décidé ce mercredi de lancer sa campagne de terrain en se rendant dans le XXe arrondissement. Mais la route est longue jusqu'aux élections et Rachida Dati le sait. C'est pourquoi, elle a décidé de multiplier les interviews et autres prises de parole en public. Ce vendredi, l'ancienne garde des Sceaux était l'invitée de Jean-Jacques Bourdin pour RMC-BFMTV où elle a montré sa détermination.

Elle a affirmé qu'elle irait "au bout" du processus des primaires de l'UMP pour désigner le candidat de la droite aux municipales de 2014. Cependant, la vice-présidente de l'UMP "espère" toutefois que ce processus "n'est pas un moyen d'éliminer ou de tuer mais de sélectionner pour mieux s'unir pour conquérir Paris". Interrogée sur un éventuel accord qu'elle aurait passé avec la favorite Nathalie Kosciusko-Morizet, la député européenne a démenti tout accord mais reconnu que "beaucoup nous suggér(ai)ent de pouvoir faire campagne ensemble".

Mais Rachida Dati s'est aussi montrée confiante dans l'issue de ces élections. "Paris est gagnable. Et ce n'est pas gagnable par défaut. Paris est gagnable à droite parce que les Parisiens sont exaspérés par la politique municipale de gauche qui est fondée sur l'opposition des Parisiens de l'Est et de l'Ouest, sur la contrainte, sur la chasse des classes moyennes", a-t-elle estimé. Selon l'ancienne ministre de la Justice, "ils n'en peuvent plus de cette politique de contraintes, d'exclusion et d'opposition. Si on est volontaires, unis avec un vrai projet, je pense qu'on peut gagner".

Quant à sa position sur le refus de NKM de voir des élus "lourdement condamnés" se représenter, qui faisait notamment référence au cas de l'ancien maire de Paris, Jean Tiberi, Rachida Dati a observé une extrême prudence. "Il a fait un recours, attendons l'issue du recours (...) la condamnation n'est pas définitive", a affirme la maire du VIIe arrondissement qui assure avoir des "relations cordiales avec Jean Tiberi". Ce dernier s'est pourvu en cassation contre sa condamnation dans l'affaire des faux électeurs du Ve arrondissement. Devant les questions insistantes sur le cas Tiberi, l'ex garde des Sceaux a rétorqué : "Vous ne trouvez pas que j'ai assez d'emmerdes !" "Je ne suis jamais tranquille ! Même quand je ne dis rien ou ne fais rien parfois on dit que j'ai dit ou que j'ai fait", a-t-elle ironisé. Pour rappel, le premier tour de ces primaires aura lieu du 31 mai au 3 juin par vote électronique. Mais la bataille, elle, a déjà commencé.

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