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Mort de Charles Pasqua : Nicolas Sarkozy vante "un homme de combat," Manuel Valls "une voix originale"
©Reuters

Nécro

La classe politique a rendu hommage à l'ancien ministre. La droite sort sonnée de cette disparition.

Beaucoup de voix à droite et à l'extrême-droite, quelques officiels à gauche... les hommes et femmes politiques ont rendu hommage à cette figure du RPR controversée et qui ne semblait pas laisser indifférent.

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Nicolas Sarkozy, par communiqué

"Gaulliste, homme d'engagement et de convictions, Charles Pasqua aura marqué de son empreinte la vie politique et publique de la Ve République. Il était l'incarnation d'une certaine idée de la politique et de la France, faite d’engagement, de courage et de convictions. Ce soir (lundi), la France perd l'un de ses plus grands serviteurs"

"Le mot gaullisme lui allait comme une évidence, car Charles Pasqua n’était pas homme à transiger sur ses convictions notamment sur la construction européenne. Homme de combat, il s’était engagé lors du référendum du traité de Maastricht aux côtés de Philippe Séguin contre son adoption"

Alain Juppé, sur Twitter

"Charles Pasqua nous quitte. Résistant de la première heure, gaulliste de toujours, c'était une figure de la vie politique française. Nous avons aux côtés de J.Chirac mené bien des combats ensemble. Puis nos routes ont divergé. Mais sa personnalité m'impressionnait."

François Fillon, sur son blog

"Avec lui, pas de langue de bois : la France était la France debout et la République était non-négociable. Charles, c'était une voix rocailleuse, un regard malicieux, une colère tendre pour la nation qu'il aimait. Ce soir, sa mort me fend vraiment le cœur."

Christine Boutin, sur Twitter

"Charles Pasqua un homme de courage dont le regard et le sourire malicieux semblaient dire : 'cause toujours tu m'amuses' respect."

Patrick Balkany, sur France Info

"On l'a toujours présenté comme la brute, le ministre de l'Intérieur qui veut tout balayer. Mais il était surtout un homme de grande culture, de religion, qui connaissait toutes les religions sur le bout des doigts et on sait l'importance que ça a aujourd'hui. Nous sommes tous effondrés, les élus des Hauts-de-Seine. Charles Pasqua était notre père a tous."

Jean-Marie Le Pen, sur BFMTV

"Nous n’étions pas du même camp mais nous avions de l’estime l’un pour l’autre. C’était un patriote, un combattant national eurosceptique. Nous avions des points de rapprochement et puis aussi des points de discorde. J’entretenais avec lui des rapports courtois. Je sais qu’il est de tradition de chanter les louanges des gens qui ont disparu. Charles Pasqua était un adversaire politique mais un adversaire du même camp général auquel j’appartenais moi-même."

Manuel Valls, sur Twitter

"Jeune résistant, gaulliste, ministre, voix originale et parfois controversée, Charles Pasqua incarnait une certaine idée de la France."

Bernard Cazeneuve, par communiqué

"M. Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, salue la mémoire de M. Charles Pasqua, dont la carrière politique fut notamment marquée par deux passages au ministère de l'Intérieur. Il adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances républicaines."

Claude Bartolone, sur son blog

"Gaulliste et bon vivant, admirateur de François Mitterrand et souverainiste, Charles Pasqua était l’image d’une droite historique inséparable de l’histoire politique de notre pays."

Lu sur Le Parisien

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