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Moralisation de la vie publique : les petits arrangements de Richard Ferrand pour aider sa femme
©Reuters

Pas très moral...

Selon le Canard Enchainé, le ministre de la Cohésion des territoires aurait favorisé son épouse dans un appel d'offre, lorsqu'il dirigeait les Mutuelles de Bretagne.

Voilà qui pouvait difficilement tomber plus mal pour Richard Ferrand, tout juste nommé ministre de la Cohésion des territoires. Dans son édition à paraitre ce mercredi, le Canard Enchainé évoque ainsi un petit arrangement, légal, du ministre, lorsqu'il encore était directeur général des Mutuelles de Bretagne.

L'affaire remonte à 2011, juste avant qu'il ne soit élu député socialiste. En janvier, lui et le conseil d'administration doivent choisir un nouveau local pour un centre de soins. Malgré un dossier peu flatteur, c'est le projet de Sandrine Doucen qui est retenu parmi les trois offres. Or, il s'agit tout simplement de la femme de Richard Ferrand. Une bizarrerie, d'autant plus que la SCI en question n'avait même pas encore d'existence légale à ce moment-là.

Grâce aux Mutuelles de Bretagne, Sandrine Doucen a pu rénover aux frais de l'institution son local, pour une valeur de 184 000 euros et ainsi faire multiplier la valeur de sa SCI par 3000 !

De son côté, Richard Ferrand rejette tout favoritisme. "C'était la proposition la moins chère! Le prix était conforme au marché et rien n'a été caché: tout le monde savait que cette SCI était la propriété de ma compagne" affirme-t-il au Canard Enchainé. "Le sujet est connu depuis des années. A partir du moment où c’est légal, il n’y a pas de difficultés" a renchéri mardi soir Benjamin Griveaux, porte-parole de la République en marche. 

Au moment où le gouvernement souhaite moraliser la vie publique, l'affaire tombe mal...

Lu sur Le Huffington Post

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