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Michel Sapin sur le chômage : "On n'est pas là pour faire des promesses aux Français"
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C'est plus Noël

Le ministre du Travail a défendu le bilan 2013 du gouvernement en matière de politique d'emploi. Pour lui, l'inversion de la courbe est "amorcée".

Michel Sapin défendra François Hollande jusqu'au bout. Le ministre du Travail persiste, signe et poursuit : "oui l'inversion est amorcée". Alors que les chiffres du chômage publiés jeudi par Pôle emploi montrent que le nombre de demandeurs d'emplois progressent en novembre (+0,5%), le ministre maintient le cap ce vendredi sur Europe 1.

"Ces chiffres, tous les mois, il y a deux manière de les regarder : l’immédiat et les tendances. Et sur la tendance elle-même, oui depuis le début de l’année nous avons fait reculer le chômage et ce quatrième trimestre amorce la baisse du chômage. Les deux langages sont vrais, mais moi je ne suis pas là pour être au jour le jour. Je ne suis pas un ministre du quotidien, mais de la durée. Je veux que l’inversion de la courbe du chômage, qui est en train de naître, soit durable. Aujourd’hui, ce sont les prémices" a-t-il expliqué.

Les prémices d'une inversion ? Malgré les chiffres, ils existent, selon Michel Sapin. Et à la question de savoir si le mois de décembre va confirmer cette non inversion de la courbe, le ministre hausse le ton. "Vous n’en savez rien, car vous n’avez pas encore les chiffres du mois de décembre ! Mais je ne vais pas pinailler comme ça, je n’aime pas les pinailleurs" bondit-il. Le ministre défend le bilan du président de la République et poursuit "le président est là pour fixer le cap, et le cap, c’est la bataille contre le chômage. Il est là pour fixer un objectif : l’inversion de la courbe du chômage. Il est là pour constater aujourd’hui que cette inversion est amorcée. Nous ne sommes pas dans le temps des promesses ni des élections, mais dans le temps des responsabilités. On n’est pas là pour faire des promesses aux Français. On est là pour changer les choses, et nous le faisons avec détermination, dans un contexte difficile". Pour les résultats, les Français peuvent encore attendre...

Lu sur Europe1.fr

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