Manuel Valls a visité le nouveau Centre de supervision urbaine en présence du sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (UMP) et de nombreux élus de l'opposition et de la majorité municipale. Ce projet qui a coûté 9 millions d'euros a été cofinancé par l'Etat à hauteur de 3,7 millions. Ainsi, ce sont pas moins de cent-quatre-vingts caméras qui ont été installées dans l'hyper-centre de Marseille, l'objectif étant d'en installer 1 000 avant la fin de 2014. Les images qu'elles enregistrent sont exploitées dans ce centre par des agents de la police municipale.
Jean-Claude Gaudin a qualifié ce dispositif de "grand pas franchi dans la lutte contre l'insécurité", soulignant qu'à terme des caméras se trouveraient "dans tous les noyaux villageois" qui constituent la ville. Pour le ministre de l'Intérieur, "les Marseillais ont besoin d'apaisement" et le statut de capitale européenne de la culture conféré à la ville pour 2013 constitue "la meilleure réponse à l'insécurité". Le ministre s'est également réjoui de la collaboration des polices nationale et municipale. Manuel Valls a aussi certifié que les Zones de sécurité prioritaires créées dans la cité phocéenne devaient permettre "une reconquête du territoire" grâce à une succession d'actions ciblées sur différents quartiers sensibles.
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