Marine Le Pen qualifie François Hollande de "vice-chancelier" et Angela Merkel d'"irresponsable" lors du Parlement européen<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Marine Le Pen qualifie François Hollande de "vice-chancelier" et Angela Merkel d'"irresponsable" lors du Parlement européen
©REUTERS/Vincent Kessler

Le clash

"Merci Madame Merkel de nous faire le plaisir de venir avec votre vice-chancelier, administrateur de la province France" a lancé la présidente du FN.

Voilà plusieurs mois déjà que Marine Le Pen clamait haut et fort son désaccord avec Angela Merkel sur la question des migrants et de Schengen. Le 7 octobre dernier, la présidente du Front national s'est exprimée pour la première fois face à François Hollande et à la chancelière allemande lors du Parlement européen et comme promis, le ton fut dur. "Merci Madame Merkel de nous faire le plaisir de venir avec votre vice-chancelier, administrateur de la province France" a-t-elle lancé d'un ton moqueur. "Monsieur le vice-chancelier, j'aurais aimé pouvoir vous appeler 'Monsieur le président de la République', par respect pour votre fonction, mais pas plus que votre prédécesseur vous n'exercez cette présidence. Un président de la République ne pourrait pas dire 'le souverainisme c'est le déclinisme', comme vous venez de le faire. Parce que le président de la République est garant de la Constitution française dont le titre 1 est 'La souveraineté'", a déclaré Marine Le Pen, jugeant la chancelière allemande "irresponsable" d'accueillir tant de migrants.

A cela, François Hollande a répondu avec engagement et conviction, défendant les valeurs d'une Europe unie. "Si on ne veut pas de l'entre-deux et ce que nous vivons depuis peut-être trop d'années , si nous ne voulons pas du renforcement de l'Europe, alors il n'y a qu'une voie, et elle a été entendue. La seule voie possible pour celles et ceux qui ne sont pas convaincus de l'Europe c'est de sortir de l'Europe (...), de l'euro, de Schengen, et même si vous pouvez, de sortir de la démocratie. Parfois, en vous entendant, je me pose la question: est-ce que vous voulez participer à un espace commun?" a demandé le président à Marine Le Pen, sous les applaudissements de l'assemblée. Et de poursuivre : "Ce que j'appelle ici, ce n'est pas l'abandon de la souveraineté, c'est la souveraineté! Et la souveraineté n'a rien à voir avec le souverainisme. La souveraineté européenne c'est être capable de décider pour nous-mêmes et éviter que ce soit le retour au nationalisme, au populisme, aux extrémismes qui nous imposent aujourd'hui d'aller dans un chemin que nous n'avons pas voulu". 

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !