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Manuel Valls accuse la droite de vouloir "saccager l'école de la Nation"
©Reuters

Surenchère

Le Premier ministre estime que l'école doit être "préservée des débats politiciens et des polémiques stériles".

À l'occasion de son déplacement dans une école maternelle et primaire ce lundi à Bourg-en-Bresse, le Premier ministre a critiqué ouvertement les suppressions de postes de fonctionnaires proposées par la droite en cette période rentrée. "Je veux lancer ici un avertissement à la droite française : la construction de la Nation, de la République, s'est faite autour de l'école. Et au fond un pays aujourd'hui, se construit plus que jamais par l'école, l'université, la recherche, l'innovation et l'intelligence collective", a déclaré Manuel Valls devant la presse, estimant que l'école devait être "préservée des débats politiciens et des polémiques stériles". 

"Cela nécessite des réformes sur le fond (...) mais aussi des moyens considérables, c'est pour ça que l'école c'est le premier budget de la Nation (…) Quand on propose de supprimer 300.000 postes de fonctionnaires et qu'on ne veut pas s'attaquer, et c'est normal, à la priorité, à la sécurité- ça veut dire qu'on veut mettre en cause, qu'on veut saccager l'école de la Nation. Et ça je le dis à mes compatriotes, ce n'est pas possible", a-t-il poursuivi. 

Le Premier ministre a également commenté les déclarations de Bruno Le Maire sur l'enseignement de l'arabe à l'école primaire : "Quand un ancien ministre candidat à la primaire explique que nous avons rendu obligatoire l'enseignement de l'arabe en CP, on voit bien ce qu'il y a derrière, on voit bien quels sont les relents nauséabonds qu'on cherche à faire passer comme message, alors qu'évidemment c'est faux". 

>>>> À lire aussi : Reniements coupables, hystérisation du "vivre ensemble" et dogmatisme : la désintégration (totale) de l'école française

Lu sur Le Figaro

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