Vers un drame ?
Manifestations : "Au rythme où on va, quelqu'un va mourir" craint Jean-Luc Mélenchon
Le leader de la gauche radicale estime que "les nôtres, en aucun cas ne doivent s'associer à cette violence."
Alors que les manifestations violentes se succèdent, Jean-Luc Mélenchon a mis en garde contre l'éventualité d'un drame. "Au rythme où on va, quelqu'un va mourir" estime-t-il, au micro de France 3, ce dimanche, prenant soin de ne pas laisser penser qu'il soutient les casseurs. "Nous n'avons aucune gloire à tirer du fait qu'un policier soit grièvement blessé par une pierre, aucune gloire. Ca me fait mal au cœur pour lui, comme pour le môme qui a perdu son œil", a-t-il expliqué. "On doit dire d'abord 'un policier qui frappe quelqu'un à terre ou qui tire quelqu'un par les cheveux ou qui fait un tir tendu, se déshonore'. Mais, à l'inverse, les nôtres, en aucun cas ne doivent s'associer à cette violence."
Il a néanmoins accusé le ministre de l'Intérieur de laisser faire ces violences. "Ces hommes avec ces uniformes, ce sont des hommes qui obéissent (...) mais quand (...) vous barrez un pont et que vous permettez aux casseurs d'être tranquilles pendant au moins un quart d'heure, alors vous permettez de manière délibérée la violence" a-t-il tranché. Selon lui, Bernard Cazeneuve devrait "rappeler les règles: pas de tirs tendus, pas d'utilisation de flash ball pendant les manifestations, pas de présence de la BAC (brigade anti-criminalité) pendant les manifestations, la BAC n'est ni équipée ni organisée pour ça".
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