Macron sur les retraites : « Les oppositions n'ont plus de boussole et sont totalement perdues »<!-- --> | Atlantico.fr
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S'il se tient officiellement à distance des débats autour de son projet de réforme des retraites, Emmanuel Macron ne se désintéresse pas pour autant de l'examen du texte à l'Assemblée nationale.
S'il se tient officiellement à distance des débats autour de son projet de réforme des retraites, Emmanuel Macron ne se désintéresse pas pour autant de l'examen du texte à l'Assemblée nationale.
©Ludovic MARIN / AFP

Colère du président

Agacé par la manière dont se déroule l'examen du texte à l'Assemblée, le président de la République a profité du Conseil des ministres pour cibler la droite, la Nupes et le RN.

S'il se tient officiellement à distance des débats autour de son projet de réforme des retraites, Emmanuel Macron ne se désintéresse pas pour autant de l'examen du texte à l'Assemblée nationale.

Selon Le Figaro, Emmanuel Macron s'en est pris ce mercredi en Conseil des ministres à la représentation nationale. « Les oppositions n'ont plus de boussole et sont totalement perdues », a-t-il asséné en introduction de la réunion, selon plusieurs participants. « Ils sont totalement perdus et considèrent comme d'habitude que les Français ne sont que le décor de leur action faute d'être au cœur de leurs préoccupations », a-t-il poursuivi.

Dans le viseur du chef de l'État : la droite, d'abord, et ses revirements idéologiques qui rendent son positionnement illisible. « Ceux qui ont défendu les 65 ans secs il y a moins d'un an s'opposent maintenant aux 64 ans avec accompagnements», a-t-il tancé, dans une allusion aux programmes présidentiels de LR en 2017 et en 2022. Ce, alors que les exigences moins-disantes des Républicains ont contraint mardi Élisabeth Borne à de nouvelles concessions sur le dispositif « carrières longues ».

« Ceux qui ont défendu et fait voter la réforme Touraine la dénoncent désormais. (...) La gauche nous demande depuis des semaines d'en faire plus sur le chômage des seniors mais applaudit debout avec le RN lorsqu'elle réussit à supprimer une mesure pensée à cet effet », a enfin conclu Emmanuel Macron. Conscient que ce sont les voix venues des bancs de la droite qui ont permis à la Nupes et au Rassemblement national de mettre le gouvernement en échec sur l'index senior. Et de faire tomber l'article 2 du projet de loi.

Le Figaro

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