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Les plus gros enjeux du second tour des législatives
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Epilogue

Majorité absolue pour le PS, 3/5 du congrès, élus Front national, Ségolène Royal, François Bayrou... autant d'enjeux qui trouveront ce soir un dénouement.

Le Parti socialiste aura-t-il la majorité absolue?

Plus personne à droite ne parle encore de cohabitation. Si l'on en croit les différentes projections en sièges réalisées par les instituts de sondages, François Hollande est assuré  de jouir d'une majorité absolue à l'Assemblé nationale. La question est maintenant de savoir si le PS, arrivé en tête au premier tour avec ses alliés du Parti radical de gauche et chevènementistes avec 34,4 % des voix, détiendra à lui seul les 289 sièges nécessaires à la majorité absolue ou s’il aura besoin des voix écologistes ou du Front de gauche. Il pourrait alors faire passer les réformes sans avoir à négocier avec les Verts ou Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste.

Par ailleurs, le poids des alliés EELV et Front de gauche peut être crucial. Il pourrait permettre à la gauche d'atteindre un seuil : celui de la majorité des trois cinquièmes au Congrès, la réunion des élus du Sénat et de l'Assemblée. La gauche dispose d'une majorité de 177 sièges sur 348 au Sénat, elle aura donc besoin de 378 députés pour atteindre ce seuil de 555 parlementaires. Le gouvernement serait alors capable de réviser la Constitution par la voie parlementaire, une première pour la gauche.

L'UMP peut-il limiter la casse ?

Pour l’institut de sondage BVA, l’UMP et ses alliés du Nouveau Centre ne décrocheraient qu’entre 219 et 247 sièges à l'Assemblée. Le Palais Bourbon étant composé actuellement par 328 députés de droite contre 215 de gauche, la coup pourrait être sévère pour l'UMP. Plusieurs figures du quinquennat Sarkozy sont en danger. Dans la 4eme circonscription du Vaucluse, Nathalie Kosciusko-Morizet s'attend à un duel serré avec son adversaire le maire PS de Marcoussis Olivier Thomas.Marine Le Pen a demandé aux électeurs frontistes de voter contre l'.ancienne ministre et porte-parole de Nicolas Sarkozy. Dans la 5eme circonscription de Meurthe-et-Moselle, arrivée en deuxième position avec 34,33% des voix, se prépare elle aussi à un âpre duel avec le candidat PS Dominique Potier (39,29%). Piégée ce jeudi par l'imitateur Gérald Dahan, l'ancienne ministre a provoqué un tollé en dialoguant avec un faux Louis Aliot (FN). Rien n'est fait non plus pour Claude Guéant, S'il est arrivé en tête au premier tour (30,41%), il est talonné de près par le dissident UMP Thierry Solère et la candidate PS Martine Even (22,14%). Dangereuse triangulaire pour l'ex ministre de l'Intérieur.

Le Front national retournera-t-il à l'Assemblée ?

Le parti de Marine Le Pen peut espérer décrocher quatre sièges au Palais Bourbon. Ce serait une première pour le parti depuis 1997 (où l’unique élu FN avait été invalidé quelques mois plus tard). Quatre candidats frontistes peuvent espérer un siège : Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais, Gilbert Collard dans le Gard, Marion Maréchal-Le Pen (petite-fille de Jean-Marie et nièce de Marine) dans le Vaucluse et  Valérie Laupies dans les Bouches-du-Rhône.

Ségolène Royal et François Bayrou jouent-ils leur carrière politique ?

C'est certainement le résultat le plus attendu de cette journée électorale : Ségolène Royal joue une partie de sa carrière dans la première circonsciption de Charente-Maritime face au dissident socialiste Olivier Falorni, qui n'a pas apprécié son parachutage. Selon une enquête pour Le Parisien, publiée ce vendredi, Ségolène Royal serait battue avec 45 % des voix, contre 55 % pour son adversaire. La présidente de la région Poitou-Charentes n'a semble-t-il pas bénéficié de la polémique du Tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni. Son ambition avouée de briguer

Dans la seconde circonscription des Pyrénées Atlantiques, François Bayrou est lui aussi au plus mal. Son choix de voter François Hollande au second tour de la présidentielle est loin d'avoir fait l'unanimité dans la région. L'ex candidat centriste à la présidentielle a seulement obtenu 23,68% des voix au premier tour. Il devra donc disputer une triangulaire contre la socialiste Nathalie Chabanne (34,90%) et le candidat UMP Eric Saubatte (21,72%).

Vu sur le Parisien

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