Addition salée
Les CRS pourraient payer plus d'impôts l'année prochaine
Jusqu'à présent leurs primes n'étaient pas fiscalisées, ce qui est illégal. La Cour des comptes n'aime pas ça. Les syndicats protestent.
Les CRS et gendarmes mobiles sont déjà, on le sait, employés jusqu'à la limite de leurs capacités. Et la Cour des comptes leur a réservé une mauvaise surprise : les primes des CRS, qui traditionnellement n'étaient pas fiscalisées, devraient l'être. En effet, rien ne prévoit que les primes ne soient pas fiscalisées. Des primes qui peuvent parfois apporter beaucoup de beurre aux épinards. Les CRS, comme les gendarmes mobiles, ont une prime de déplacement, qui est aujourd'hui de 35 euros par jour et passera à 39 euros à partir de l'an prochain.
Les syndicats sont évidemment mécontents. "Ce qu'il faut prendre en compte, c'est que les collègues sont disponibles 24 heures sur 24, sont absents de leur domicile plus de 150 jours par an et font des services d'amplitude de 10 à 12 heures. Si l'on considère qu'il y a 3 000-4 000 euros de plus sur l'année, pour des gens qui sont limites, cela va les faire monter d'une tranche. On attend une autre reconnaissance de l'État que de dire 'merci de faire votre boulot, maintenant vous passez à la caisse'. Pour nous c'est intolérable", déclare Johann Cavallero, délégué national CRS du syndicat de police Alliance.
Le couac devrait se rectifier, cependant : le ministère de l'Intérieur s'est engagé à trouver un mécanisme afin de maintenir le pouvoir d'achat des policiers et des gendarmes.
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