Le Mont-Blanc a perdu 2,22 mètres en deux ans et mesure désormais 4805,59 mètres<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Environnement
L'altitude du mont Blanc s'élève à 4805,59 mètres en 2023, soit 2,22 mètres de moins que lors de la dernière mesure en 2021
L'altitude du mont Blanc s'élève à 4805,59 mètres en 2023, soit 2,22 mètres de moins que lors de la dernière mesure en 2021
©Olivier CHASSIGNOLE / AFP

Relevés

La taille du mont Blanc a diminué de plus de deux mètres par rapport à la dernière mesure, effectuée en 2021.

L'altitude du mont Blanc s'élève à 4805,59 mètres en 2023, soit 2,22 mètres de moins que lors de la dernière mesure en 2021, ont annoncé ce jeudi les géomètres-experts de Haute-Savoie. Il y a deux ans, le toit des Alpes avait donc été mesuré à 4 807,81 mètres, près d'un mètre en moins par rapport à la mesure réalisée en 2017. 

Une vingtaine de personnes réparties en huit cordées ont gravi la montagne afin d'effectuer des relevés point par point, plusieurs jours durant. C’est la 12ème opération de cette nature, qui vise notamment à modéliser la calotte glaciaire et à collecter des données scientifiques sur l'impact des évolutions climatiques sur les montagnes alpines, précisent les participants à cette initiative, lancée en 2001 par la Chambre départementale des géomètres-experts de la Haute-Savoie.

Initialement, les résultats de ces relevés ne devaient être communiqués que « 20 ans plus tard », indique sur le site du projet un participant à deux expéditions, précisant que « l’engouement » suscité a convaincu les organisateurs de rendre les données publiques avant terme.

Ces variations n'ont rien d'étonnant, avertissent les géomètres, car « depuis la nuit des temps, l'altitude du mont Blanc oscille continuellement ». Le sommet « rocheux » de la montagne culmine à 4792 m, mais c'est l'épaisseur de la couche de « neiges éternelles » qui le recouvre qui « varie en fonction des vents d'altitude et des précipitations ».

« Nous mesurons, nous constatons (...). Nous sommes là en tant que sentinelles de l’environnement », avait-il ajouté. Il revient désormais aux « climatologues, glaciologues et autres scientifiques d'exploiter toutes les données recueillies et d'avancer toutes les hypothèses pour expliquer ce phénomène », explique Denis Borel, un des membres de l’équipe. 

Les glaciers européens, particulièrement vulnérables à la hausse des températures en raison de leur altitude relativement basse, ont perdu environ un tiers de leur volume entre 2000 et 2020, selon des données compilées par des scientifiques.

BFM TV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !