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Laurent Wauquiez : "le temps des écuries est révolu"
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Rassemblement

Dans son discours de clôture du Conseil national des Républicains, Laurent Wauquiez a expliqué qu'il "ne laissera plus les petites chapelles et les querelles d'ego affaiblir" le parti.

Les Républicains organisaient ce samedi salle de la Mutualité à Paris un conseil national, qui a viré au match entre le président d'Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, et la présidente d'Ile-de-France, Valérie Pécresse. Accueillie par des huées, cette dernière était venue présenter la candidature de « Libres !», un mouvement associé aux Républicains. "Je suis prête à prendre toute ma place dans la reconstruction de notre famille politique", at-elle dit. Pour elle, "il y a aujourd'hui deux droites. Et nous ne regagnerons que si ces droites savent s'écouter, se parler et se comprendre" : la droite "conservatrice" et "protectionniste" et une droite "progressiste" et "ouverte".

Laurent Wauquiez a néanmoins mis les points sur les i. "Je veillerai à ce que nous ayons des débats animés" afin que chacun "puisse exprimer ses idées en toute liberté", a-t-il promis.

"En revanche, je le dis : je ne laisserai plus les petites chapelles et les querelles d'ego affaiblir notre famille politique. (...) Je ne distribue pas de postes aux enchères pour acheter le silence des uns ou des autres, parce que ces petites cliques ont failli tuer les Républicains. Je tends la main à chacun mais il faut maintenant qu'ils comprennent que le temps des écuries est révolu. Si l'on veut s'engager, on le fait tous ensemble", a développé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le nouveau président des Républicains, après cette mise au point, s'en est pris à Emmanuel Macron : "Non M. Macron, nous refusons de vous suivre quand vous expliquez qu'il n'y a pas de culture française. Non M. Macron, nous refusons de vous suivre quand vous allez en Algérie expliquer que notre histoire serait celle d'un crime contre l'humanité, ou quand vous humiliez l'armée française pour lui tenir ensuite un discours inverse". Il l'a aussi taclé sur la question de la sécurité : "Comment un gouvernement qui a cédé devant une petite poignée de zadistes pourrait-il avoir la fermeté nécessaire?",

Lu sur Europe 1

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