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Laïcité : 
Copé s'en prend à Fillon
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Torchon qui brûle

Nicolas Sarkozy demande à la majorité de "garder son sang froid". Copé concède des "propos excessifs", sur la forme.

[Mise à jour le 29/03 à 11h50]

"L'heure est maintenant à l'apaisement", a expliqué Jean-François Copé à la sortie d'une réunion avec le président de la République et le Premier ministre. Le Secrétaire général de l'UMP concède des propos excessifs dans la forme, mais maintient ses critiques sur le fond. François Fillon aurait pour sa part expliqué qu'il n'était "pas possible d'exposer ses différends avec le Premier ministre ainsi à la télévision".

[Mise à jour le 29/03 à 10h28]

La chaîne BFM TV révèle que Nicolas Sarkozy aurait demandé à la majorité de "garder son sang froid" au cours d'un petit déjeuner à l'Elysée. Le président aurait aussi recadré Jean-François Copé, qui maintiendrait ses propos. 

Laurent Wauquiez s'en prend à son tour à Jean-François Copé, via son compte Twitter : "JF Copé doit garder son sang-froid et en revenir à l'esprit d'unité, condition de la victoire en 2012."

[Mise à jour le 29/03 à 07h54]

Etienne Pinte, député UMP des Yvelines et proche de François Fillon, demande la démission de Jean-François Copé.

Par ailleurs, le service politique d'Europe 1croit savoir que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant s'exprimera à la suite de la convention de l'UMP sur la laïcité du 5 avril prochain. Il devrait proposer un "code de la laïcité" intégrant de nouvelles dispositions pour le financement des mosquées ou l'interdiction pour une femme de récuser un médecin masculin dans les hôpitaux.

[Mise à jour le 29/03 à 05h30]

Jean-François Copé s'en est directement pris à François Fillon, ce lundi soir sur l'antenne de Canal +, à propos du débat sur la laïcité qui continu à semer la discorde au sein de la majorité. Le Secrétaire général de l'UMP a reproché au Premier ministre de ne pas "jouer collectif" sur ce sujet, dénonçant une "posture". François Fillon avait pris ses distances, fin février, avec ce débat s'il "devait être centré sur l'islam".

Nicolas Sarkozy avait mis en garde, ce lundi, contre "ceux qui voudraient mettre en cause l'unité de la majorité". Après l'échec des cantonales, certains responsables de la droite et du centre ont en effet tenté de se démarquer du positionnement politique du président de la République. Christian Estrosi avait dénoncé, ce dimanche, une "machine à perdre". Dominique Paillé, ancien secrétaire général adjoint de l'UMP, a lui regretté "une erreur de stratégie". D'autres voix s'élèvent encore pour recentrer les débats sur l'emploi ou la justice sociale.

[Le 28/03]

Nicolas Sarkozy a contredit le porte-parole du gouvernement, ce lundi 28 mars lors d'une réunion à l'Elysée avec des responsables de l'UMP. Le chef de l'Etat considère que le débat sur l'islam et la laïcité doit se tenir. "Si le parti ne discutait pas, ne débattait pas, à quoi servirait-il ?(...) Quel est son rôle ? Débattre, proposer, soutenir. Le gouvernement, lui, doit agir", a t-il dit.

Peu avant sur l'antenne de France Info, François Baroin avait expliqué : "Il faut certainement mettre un terme à tous ces débats, puisque nous avons en partage, et l'immense majorité des Français a en partage ces valeurs républicaines. Il faut s'écarter de tout ce qui peut, de près ou de loin, donner l'impression de stigmatiser".

Le porte-parole du gouvernement estimait que le débat sur la laïcité devait être aussi ramassé que possible pour permettre un recentrage politique sur l'emploi ou sur les déficits. Le porte-parole du gouvernement avait proposé de ne pas légiférer sur la question de l'islam, et de se contenter d'une simple résolution parlementaire.

François Baroin avait par ailleurs interprété les résultats des élections cantonales comme l'expression d'un vote de protestation. Il n'y a pas pas, selon lui, d'adhésion aux thèses du Front National. "Il n’y a pas de projet d’extrême-droite. Ça n’existe pas", a t-il dit.

Lu sur France Info

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