La suppression de l’École nationale d’administration (ENA), et de « grands corps » de l’Etat au menu du Conseil des ministres<!-- --> | Atlantico.fr
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Ecole Nationale d'Administration (ENA)
Ecole Nationale d'Administration (ENA)
©PATRICK HERTZOG / AFP

Hauts Fonctionnaires

Quatre des six derniers présidents dont Emmanuel Macron, sont sortis de l'ENA

La suppression de l'ENA et de certains «grands corps» de l'État au profit d'une haute administration décloisonnée basée sur les «compétences» franchissait mercredi 2 juin une étape clé avec la présentation d'une ordonnance en Conseil des ministres note Le Figaro.

Le texte vise à remplacer l'ordonnance du général de Gaulle de 1945 pour «transformer un État qui nous a permis de traverser la crise mais qui a des faiblesses pour préparer l'avenir», dit la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, qui l'a préparée. Il a été validé dans ses grands principes par le Conseil d'État. Les futurs hauts fonctionnaires seront tous issus d'un grand corps général d'administrateurs de l'État,

"Tout ça pour ça", s'étonne Daniel Keller, président de l'association des anciens élèves de l'ENA, qui pointe que la seule nouveauté, hormis le changement de nom, est l'obligation d'être sur un poste dit "opérationnel" pendant deux à trois ans pour les nouveaux diplômés.

"L'ENA était un bouc émissaire facile", déplore Daniel Keller.

Outre la «colère» d'anciens élèves de l'ENA, des diplomates, inspecteurs et magistrats sont sortis de leur réserve pour mettre en garde contre un «danger pour nos institutions» et «pour la démocratie» ajoute Le Figaro.

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