La lutte contre le terrorisme au cœur des réactions politiques le 18 juillet 2016

Tout d'abord l'ancien président Nicolas Sarkozy a fustigé le 17 juillet sur i-TELE le gouvernement dans sa lutte contre le terrorisme, affirmant que "tout ce qui aurait dû être fait depuis 18 mois ne l'a pas été".

Après Nice, pas de cohésion nationale dans la...par ITELE

À propos de l'enquête en cours, notamment autour du tueur, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a affirmé que l'enquête avançait, indiquant toutefois que les liens entre l'assaillant et les "réseaux terroristes" n'étaient "pas encore établis par l'enquête".

Attentat à Nice : les liens entre le tueur et...par rtl-fr

Jean-Marie Le Guen, le ministre des Relations avec le Parlement a rappelé au micro d'Europe 1, les "interrogations de nos concitoyens", malgré le choc généralisé après l'attentat, les appelant à faire preuve de "résilience".

Le Guen : "Sous le choc, il y a des...par Europe1fr

Le coordinateur du Parti de gauche, Éric Coquerel était l'invité politique de France Info ce 18 juillet. Dans la lutte contre le terrorisme en France, c'est surtout au niveau politique étrangère que les efforts doivent être dirigés, selon le proche de Jean-Luc Mélenchon.

Coquerel : l'état d'urgence et l'opération...par FranceInfo

Et puis, ce n'est pas un homme politique, mais un écrivain. Gilles Kepel est spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain. Sur le plateau de Bourdin direct sur BFMTV, M. Kepel estime qu'il faut "changer de logiciel" dans cette lutte contre le terrorisme, car l'État français a fait "ce qu'il a pu". Pour l'auteur de Les Banlieues de l'islam. Naissance d'une religion en France, (Seuil, 1987) ou de Terreur dans l'Hexagone, Genèse du djihad français, (Gallimard, 2015), "il est clair que c'est la société toute entière qui doit se mobiliser".

Gilles Kepel: "Il faut mobiliser la société...par BFMTV

Enfin, un mot sur le récent coup d'État manqué en Turquie, dont les tenants et aboutissants restent assez complexes, par la voix du ministre des Affaires Étrangères, Jean-Marc Ayrault. Le premier diplomate de France condamne à la fois le coup d'État et la "purge" mise en place à sa suite par le président turc Recep Tayyip Erdoğan.

J.-M. Ayrault : "Il ne faut pas faire de purges...par euronews-fr