La dette publique française s’approche de 3050 milliards d’euros au deuxième trimestre<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Les derniers chiffres de l’Insee ont été publiés ce vendredi, alors que la hausse des taux va peser sur la charge de la dette.
Les derniers chiffres de l’Insee ont été publiés ce vendredi, alors que la hausse des taux va peser sur la charge de la dette.
©Flickr

Publication

Les derniers chiffres de l’Insee ont été publiés ce vendredi, alors que la hausse des taux va peser sur la charge de la dette.

Malgré les alertes qui se multiplient, la courbe continue d’augmenter. Après avoir dépassé le seuil hautement symbolique de 3000 milliards d’euros au premier trimestre, sur les trois derniers mois, l’endettement tricolore a de nouveau crû, selon l’Insee. Publiée ce vendredi matin, une note des statisticiens nationaux indique ainsi que la dette publique a dépassé 3040 milliards d’euros, atteignant même 3046,9 milliards d’euros.

Dans le détail, la dette a progressé de 34,5 milliards d’euros. En valeur absolue, elle poursuit donc sur sa lancée, portée par l’État, alors que la dette des administrations locales, de sécurité sociale et des organismes divers «diminue». «Toutefois, exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) et compte tenu de la forte croissance du PIB en valeur au deuxième trimestre, elle diminue de 0,7 point par rapport au premier trimestre 2023 et s'établit à 111,8 %», précise la note.

La croissance de la dette publique s’est emballée, ces dernières années. Établie à 1000 milliards d’euros en 2003, l’Insee avait annoncé son franchissement de la barre des 2000 milliards d’euros il y a neuf ans, presque jour pour jour, le 30 septembre 2014. La crise sanitaire lui a, ensuite, redonné un coup de fouet, la faisant bondir de 672 milliards d’euros entre fin 2019 - 2375 milliards - et mi-2023. En pourcentage du produit intérieur brut, l’évolution est tout aussi frappante : après une décrue entre 2017 et fin 2019, le «quoi qu’il en coûte» a pesé lourd, engendrant une envolée de fin 2019 à début 2023, de 97,4% à 112,5% du PIB.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !