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La Cour des comptes s'inquiète des risques de fraudes des retraités vivant à l'étranger
©Patricia De Melo MOREIRA / AFP

Les vieux (eur)os

Près de 10% des retraités français passent leurs vieux et beaux jours… à l'étranger. Et ces 1,6 millions sur les 17,2 millions de retraités posent quelques problèmes.

Sur le sujet des retraites à l'étranger, il faut d'abord écarter quelques clichés. La plupart des retraités qui s'installent à l'étranger ne le font pas pour des raisons fiscales. Très peu nombreux sont ceux qui partent par exemple sous le soleil portugais ou marocain pour profiter de l'hospitalité très développée que ces pays réservent à leurs économies. En revanche, on observe de très nombreux cas de retour dans le pays d'origine de personnes ayant travaillé en France. Les pays concernés, l'Algérie, le Portugal, l'Espagne, le Maroc et l'Italie sont fort logiquement les pays d'origine les plus importants de l'immigration en France (avec la Belgique et la Tunisie) depuis le XIXe siècle. Ces pays concentrent d'ailleurs 70% des prestations perçues à l'étranger, et 2,2% du total des prestations de retraite. 

Malgré tout, ces retraités posent quelques problèmes à nos finances, comme l'expliquait la Cour des comptes dans son rapport de septembre dernier : "Les prestations retraites versées à des résidents à l'étranger représentent un enjeu significatif, mais imparfaitement cerné, car les données disponibles manquent de fiabilité". Une zone d'ombre assez vaste, en quelque sorte. Et ce d'autant plus que ces dépenses ont augmenté de 1,7 milliard d'euros, soit une hausse de 35%, entre 2006 et 2015. 

Sont concernés par cette incertitudes environ 50.000 versements, soit un pactole de 200 millions d'euros annuels. Et parmi celles-ci, des anomalies importantes, comme des prestations versées étonnement tard (jusqu'à 117 ans), et des risques de fraude. Des contrôles plus fréquent sur place ont été demandés. 

Lu sur Le Figaro

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