Jean-Christophe Cambadélis : "la pression politique est maximale : la dynamique du FN est forte et Nicolas Sarkozy va revenir"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Christophe Cambadélis à fond derrière François Hollande
Jean-Christophe Cambadélis à fond derrière François Hollande
©Reuters

Rassembleur

Pour le premier secrétaire du PS interrogé dans Directmatin.fr ce lundi, "les socialistes comprennent qu’il y a une campagne insidieuse visant à faire démissionner François Hollande ou dissoudre l’Assemblée".

Jean-Christophe Cambadélis souhaite une "désescalade" au Parti socialiste. S'il reconnaît que les frondeurs existent toujours, le premier secrétaire du PS appelle à l'union sacrée 24 heures avant le vote de confiance à Manuel Valls à l'Assemblée nationale. Dans directmatin.fr, il estime que le Premier ministre aura la majorité tant attendue car "les socialistes comprennent qu’il y a une campagne insidieuse visant à faire démissionner François Hollande ou dissoudre l’Assemblée". Selon lui, "la pression politique est maximale : la dynamique du FN est forte et Nicolas Sarkozy va revenir. Dans ces moments-là, il faut avoir le sens de l’intérêt général". Un appel au rassemblement.

Puis Jean-Christophe Cambadélis revient sur les moments difficiles vécus par le président de la République la semaine passée. L'affaire Thévenoud ? "Il n’a pas passé plus de 9 jours au gouvernement, qui l’a renvoyé sans états d’âme, et le PS lui a indiqué la voie de la sortie, même si je regrette qu’il n’ait pas démission de l’Assemblée nationale. C’est la preuve que le système marche bien. Après, on peut toujours le perfectionner" tente-t-il de positiver. Le premier secrétaire du PS est plus dur sur le livre de Valérie Trierweiler qui a égratigné le chef de l'Etat. "Ce livre, dans ses mensonges, a blessé François Hollande en portant atteinte à ce qui est son engagement de toujours, en laissant penser qu’il n’est pas un homme de gauche. Mais ce n’est pas simplement la Présidence qui est désacralisée, c’est tout notre système politique. Aujourd’hui, on se moque de tout, tout est remis en cause" juge-t-il.

Ensuite le patron du PS aborde le rôle que devrait jouer son parti actuellement. "Réduire la fracture entre les socialistes. Puis, redéfinir la carte d’identité du PS. Enfin, mener une vigoureuse campagne contre le thatchérisme qui vient avec la droite et contre le national-populisme porté par Marine Le Pen" résume-t-il en trois points. Pas simple et surtout avec quels moyens ? "On poursuit une politique volontariste pour avoir des résultats économiques, on se bat pour que l’Europe change de cap et on continue à essayer de moderniser notre pays. Enfin, avec ses Etats Généraux, le PS revisite sa carte d’identité pour le rendre de nouveau attractif. Il faut ouvrir un débat avec l’ensemble des forces de gauche et les écologistes. Car si nous ne sommes pas unis, à la fin nous serons marginalisés" prédit-il. Cambadélis veut positiver. "Les tensions internes sont réduites au débat budgétaire. Elles ne touchent pas à la totalité des politiques des socialistes" lance-t-il enfin. Tout est bien qui finira bien selon le premier secrétaire du Parti socialiste.

Lu sur Direct matin

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