Guerre en Ukraine : la Russie affirme avoir tué plus de « 600 soldats ukrainiens » dans une frappe de représailles à Kramatorsk après le bombardement de Makiïvka<!-- --> | Atlantico.fr
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Des soldats russes sur le front lors du conflit en Ukraine.
Des soldats russes sur le front lors du conflit en Ukraine.
©Alexander NEMENOV / AFP

Frappes ciblées

Au moins 89 soldats russes avaient été tués lors d'une frappe ukrainienne menée le 1er janvier près de Donetsk. La Russie affirme aujourd'hui avoir répliqué, sans préciser la date exacte de cette frappe dévastatrice.

L'armée russe a révélé ce dimanche avoir tué au moins « 600 soldats ukrainiens » dans une « frappe de représailles » menée sur des casernes militaires à Kramatorsk, dans l'Est de l'Ukraine. Ce bombardement ciblé serait une réponse à l’attaque menée par les forces ukrainiennes à Makiïvka  qui avait tué au moins 89 soldats russes le 1er janvier.

La date précise de la frappe russe n'a pas été indiquée par les autorités de Moscou.

Le ministère russe de la Défense a indiqué, dans son rapport quotidien, avoir frappé deux casernes :

« En réponse à la frappe criminelle du régime de Kiev dans les premières minutes de janvier 2023 (...) les forces russes ont mené une opération de représailles ».

Plus de 600 militaires ukrainiens ont été tués dans cette frappe massive menée contre des bâtiments utilisés comme hébergement temporaire pour les troupes ukrainiennes, affirme le ministère de la Défense russe, selon Reuters. L'agence de presse n'a pas été en mesure dans l'immédiat de vérifier les affirmations du ministère russe de la Défense.

L'armée russe a présenté cette frappe comme une vengeance pour celle menée à Makiïvka, en territoire séparatiste prorusse dans l'Est de l'Ukraine, quelques minutes après le passage à la nouvelle année.

L'armée ukrainienne y avait visé un point de déploiement temporaire de soldats russes, provoquant la mort d'au moins 89 militaires, selon le bilan donné par Moscou.

Un cessez-le-feu de 36 heures a été décrété jeudi par Vladimir Poutine pour le vendredi 6 janvier et le samedi 7 janvier, à l'occasion de la Noël orthodoxe. Des tirs ont cependant été constatés des deux côtés du front.

BFMTV

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