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Un "gros poisson 
d'Al-Qaïda" quitte Millau 
sans prévenir
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Le vieil homme et l'amer

Saïd Arif, qualifié de "gros poisson" par Dominique de Villepin au moment de son arrestation, ne s'est pas présenté au commissariat de la ville depuis le 22 janvier.

Saïd Arif est arrivé à Millau en décembre 2011. Assigné à résidence dans un hôtel par le ministère de l'Intérieur, il avait été condamné à dix ans de prison en 2007 pour association de malfaiteurs en vue de la commission d'actes terroristes dans l'affaire "des filières tchétchènes".

A l'époque de son arrestation, Dominique de Villepin, alors ministre de l'Intérieur, le qualifie de "gros poisson" d'Al-Qaïda. Les conditions de sa libération : pointer trois fois par jour au commissariat de Millau. Ce qu'il n'aurait pas fait depuis le 22 janvier. Interrogée par Sud Ouest, la cour d'appel de Montpellier confirme que l'homme n'a pas été retrouvé. 

L'arrestation de Saïd Arif a eu lieu à Damas en 2003, il était alors suspecté de préparer une action terroriste contre la France. Il est placé en détention et interrogé dans la prison des services secrets syriens, connus pour leur usage de la torture. Saiïd Arif signe des aveux, est extradé vers la France, mais ne renouvelle jamais ces aveux devant le juge français. Au tribunal, on écarte d'ailleurs les PV d'auditions syriens, estimant "presque certain que les aveux ou confessions […] ont été obtenus sous la torture."

D'après son avocat, Saïd Arif qui n'avait pas le droit de travailler ne disposait d'aucun revenu. "Je pense qu'il est parti à l'étranger. Il n'avait du reste jamais mis les pieds en France avant de rencontrer le juge", a-t-il affirmé. 

Lu sur Sud Ouest

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