Grèce : Marine Le Pen constate "l'échec de l'euro" et veut "organiser le retour aux monnaies nationales"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Marine Le Pen
Marine Le Pen
©Reuters

A qui profite le crime ?

La présidente du Front National est aussi revenue sur la situation de Jean-Marie Le Pen. Selon elle, ce dernier s'est engagé "dans un processus d'auto-radicalisation" mais que personne au sein du parti "ne souhaite effectuer une scission" dans une interview à Sud Radio.

Et si Marine Le Pen profitait du "non" des Grecs pour revenir sur le devant de la scène et marteler un discours anti-Europe ? Ce lundi matin, sur BFM TV, elle a réagi ainsi : "Il faut maintenant exiger que la BCE arrête ses comportements d'abus de pouvoir et l'étranglement de la Grèce du fait de la privation des liquidités". Et la présidente du Front national d'ajouter  "Je pense qu'il faut constater l'échec de l'euro et se concerter pour organiser le retour aux monnaies nationales". 

En outre, ce dimanche,  invitée du Brunch Politique sur Sud Radio, Marine Le Pen a une nouvelle fois évoqué le retour de son père : "Si à 87 ans, Jean-Marie Le Pen a envie de faire la guerre au FN et sa présidente, libre à lui. Moi je me bats pour mes enfants", a confié la présidente du Front National. a-t-elle poursuivi "Jean-Marie Le Pen est engagé dans un processus d'auto-radicalisation, il fait du mal à son propre parti. […] Je ne peux pas imaginer que Jean-Marie Le Pen veuille se mettre en travers de la volonté des adhérents"

La candidate aux élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie a également fustigé les attaques incessantes de son père à l'encontre de Florian Philippot : "Dans ses attaques, il y a clairement une référence systématique à l'orientation sexuelle de Florian Philippot, c'est minable." Pour Marine Le Pen, toutefois, l'impact de la fronde du fondateur du Front National est à relativiser."Personne n'a suivi Jean-Marie Le Pen, personne ne souhaite effectuer une scission, il faut qu'il regarde en face", a-t-elle lancé.

Lu sur BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !