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Grèce : La BCE maintient les prêts ELA jusqu'au 30 juin, Tsipras pris au piège par le référendum et Hollande convoque un conseil restreint
©REUTERS/Alkis Konstantinidis

Tic tac tic tac

Selon un sondage réalisé par un média grec, le "oui" à la proposition faite par les créanciers (si telle était la question) l'emporterait au référendum à 47,2%.

Alors que les négociations avec les ministres des Finances de la zone euro  étaient en cours, le Premier ministre Alexis Tsipras a annoncé samedi, qu'un référendum se tiendrait le 5 juillet prochain, afin que le peuple définisse lui-même si "oui ou non", la proposition de ses créanciers est acceptable. Une décision jugée agaçante pour les ministres qui ont signé un communiqué dénonçant l'interruption des négociations par la Grèce. Ce dimanche, Berlin a été clair et a recommandé aux Allemands se rendant en Grèce de "prévoir suffisamment d'argent liquide".

Où en est la Grèce aujourd'hui ?

A l'issue d'une réunion d'urgence, les gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) ont décidé ce dimanche de maintenir les prêts d'urgence ELA dont bénéficie la Grèce. Une décision surprenante mais légitime, ces prêts étant la seule source de financement des banques et de toute l'économie du pays. Mais le temps presse et le mandat de la BCE lui interdit de financer l'économie grecque au-delà du 30 juin comme le souhaitait le gouvernement grec. Passé ce délai, la Grèce sera officiellement en défaut de paiement et s'apprêtera à vivre une crise économique sans précédent, entrainant sa sortie de la zone euro.

Quel impact aurait un défaut de paiement sur l'économie Française ?

Si la Grèce est en défaut de paiement et qu'elle ne peut plus régler ses échéances de dette, "ça ne veut pas dire qu'on va demander un chèque aux Français la semaine prochaine" rassure Agnès Benassy-Quéré, économiste à l'École d'économie de Paris. Une théorie appuyée par Fabien Tripier, professeur d'économie à l'Université Lille 1 cité, qui a expliqué à l'AFP que l'économie grecque était trop moindre "pour avoir un effet direct" sur celle de la France.

Tsipras pris au piège par le référendum

Selon un sondage réalisé par un média grec, le "oui" à la proposition faite par les créanciers (si telle était la question)  l'emporterait au référendum à 47,2%. En outre, le gouvernement grec élu principalement sur la promesse de réhausser les charges sociales, alors que ses créanciers lui demandaient le contraire, semble s'est obstiné pour rien et pourrait avoir pris une désicion le desservant auprès de son peuple. 

Christine Lagarde a affirmé que le FMI restait "prêt à apporter son aide" à la Grèce. François Hollande a de son côté, convoqué un conseil restreint demain à l'Elysée à 9 heures pour évaluer la situation.  Il reste deux jours pour maintenir la Grèce dans la zone euro, de nouvelles négociations sont prévues demain en urgence. 

Lu sur 20 Minutes

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