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François Hollande très attendu au Mali pour l'investiture du nouveau président
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Diplomatie

L'opération Serval ne prendra pas pour autant fin. Le souhait du président d'abaisser de 3200 à 1000 le nombre de soldats français au Mali d'ici la fin de l'année est menacé par la réalité du terrain.

François Hollande assiste ce jeudi à l'installation du nouveau président malien élu le 11 août avec 78% des voix. Ibrahim Boubacar Keïta a prêté serment le 4 septembre, quelques jours avant la nomination du gouvernement du Premier ministre Oumar Tatam Ly. Des élections législatives doivent parachever en novembre le processus de transition politique destiné à pacifier le pays. "Ce voyage montre que (...) l'objectif était bien le transfert du pouvoir aux civils", note Pouria Amirshahi, député des Français de l'étranger, qui sera du voyage aux côtés d'autres parlementaires et de quatre ministres. "L'élection présidentielle a clos le chapitre de la guerre. François Hollande va prendre la parole non pas en tant que chef de guerre, mais en ami du Mali", a-t-il annoncé. Le discours d'une dizaine de minutes qu'il prononcera au Stade du 26-Mars, avant celui d'IBK et après le défilé des troupes maliennes, tchadiennes et françaises, devant des dizaines de milliers de Bamakois, est très attendu.

L'opération Serval a permis à Bamako de retrouver sa souveraineté, néanmoins, le Sahel est toujours instable. D'après Europe 1, le retrait des soldats français pourrait intervenir plus tard que prévu. Le souhait du président d'abaisser de 3.200 à 1.000 le nombre de soldats français au Mali d'ici la fin de l'année est menacé par la réalité du terrain. L’Élysée veut attendre que les Casques bleus de l'Onu arrivent sur place avant de faire partir la mission Serval. Or la Mission de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) n'est pas encore totalement opérationnelle, avec seulement 5.000 hommes sur les 12.000 prévus.

Après les déconvenues essuyées sur le dossier syrien, le voyage fournit au chef de l'Etat l'occasion de regonfler son capital diplomatique avant de s'envoler pour l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, mardi 24 septembre.

Lu sur Europe 1

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