François Hollande sur CNN : le président ferme sur le dossier syrien<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
François Hollande mardi sur CNN.
François Hollande mardi sur CNN.
©Reuters

En direct de New York

Interrogé mardi par la journaliste Christiane Amanpour sur CNN International, le chef de l'Etat a répété qu'il était favorable à une résolution laissant la porte ouverte à une action militaire en Syrie.

Sur la Syrie : "La France défend l'idée (...) d'une résolution coercitive, contraignante" en cas de non-respect des engagements du régime syrien, dit François Hollande. Plus tôt dans la journée, le président avait réaffirmé cette position à la tribune de l'Assemblée générale des Nation Unies. Selon lui, "c'est parce qu'il y a eu cette pression des Etats-Unis et de la France que la Russie a pris l'initiative de chercher un accord diplomatique". Désormais, il faut "prendre Moscou au mot". 

A l'époque de la guerre en Irak, on disait de la France qu'il s'agissait d'un pays de "singes capitulards mangeurs de fromage", rappelle la journaliste. Pourquoi un tel changement ? "La France ne veut pas se lancer dans n'importe quelle aventure. J'ai été fier que mon pays" ne participe pas à l'intervention en Irak, répond le chef de l'Etat. La situation est différente en Syrie, avec "120 000 morts depuis deux ans et demi", dit-il.

"Nous n'avons aucune volonté d'influence ou de suprématie pour défendre des intérêts économiques. Ce que nous défendons, ce sont des principes, des valeurs", fait valoir François Hollande. 

L'accord américano-russe sur le démantèlement des armes chimiques "ne doit pas être l'occasion pour Bachar el-Assad de rester" au pouvoir. Il s'agit d'une "étape permettant d'arriver à la solution politique, c'est-à-dire à un gouvernement représentatif de l'ensemble des communautés syriennes". 

Sur l'IranL'Iran est "la bienvenue" à la conférence de Genève si elle accepte le départ de Bachar el-Assad, dit le chef de l'Etat.

Sur la question du nucléaire, "chaque jour qui passe, c'est une menace supplémentaire par rapport à une riposte qui viendra le moment venu", estime-t-il. Le président Rohani a montré "une ouverture". "Là aussi, il faut le prendre au mot." Si Téhéran poursuit son programme nucléaire militaire, "des sanctions vont être de plus en plus lourdes pour l'économie iranienne", prévient François Hollande brandissant aussi la "menace (...) d'une opération". "Le président iranien doit donc passer des paroles aux actes."

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !