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Nouvelle stratégie

Le candidat socialiste a changé d'attitude à l'égard du président sortant, et rend désormais coup pour coup à Nicolas Sarkozy.

Il n'est plus question de jouer les carpes. C'est dit : Nicolas Sarkozy ne pourra pas mener campagne tranquillement. Alors qu'il y a quelques jours encore, François Hollande s'interdisait de descendre dans l'arène, il a décidé hier - après avoir débriefé avec ses proches l'interview du chef de l'État - de réagir.

Donc le candidat socialiste passe à l'attaque, note Les Echos : il riposte, souligne et use de l'ironie mordante. "Une campagne, c'est la rencontre des Français mais c'est aussi la confrontation", justifie l'un des porte-parole, Bruno Le Roux. Lors dune visite, l'après midi, dans une exploitation agricole, François Hollande a reconnu à demi-mot son changement d'attitude à l'égard de Nicolas Sarkozy : "Je réponds sur les arguments. Quand cela me paraît fallacieux, je le dis ."

En meeting au Mans François Hollande ne veut rien entendre des promesses de Nicolas Sarkozy. "Je ne veux pas que les façons de faire de 2007 se reproduisent", lance-t-il. "La présidentielle, c'est un engagement. Cela ne peut pas être un faux-semblant, un artifice, une illusion, une nouvelle façon de tromper le peuple." En réponse au discours du chef de l'État, il a fortement insisté sur la valeur travail qui "n'est pas l'apanage d'une famille politique".

Le candidat socialiste a martelé ses attaques toute la journée, souvent avec les mêmes formules. D'abord sur France Inter, puis à Laval et enfin au Mans. Le mea culpa sur la soirée du Fouquet's? Il moque cet acte de "repentance", ironise sur le "côté petit garçon" du Président contrit pour finalement déclarer : "Il n'aura pas besoin d'y revenir."

L'augmentation de salaires de 1 000 euros grâce à la suppression de la prime pour l'emploi ? Le socialiste "a fait ses comptes", souligne Les Echos : "trois euros pour un smicard" en réalité. Les parachutes dorés ? François Hollande renvoyé le président-candidat ­à son bilan dans ce domaine : "La démocratie n'est pas une amnésie."

Lu sur Les Echos

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