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Grand oral devant la Cour des comptes : François Hollande maintient le cap de 3% de déficit en 2013
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Budget

L'objectif d'un retour à l'équilibre structurel en 2017 est également conservé, et le président "refuse" l'idée d'une hausse généralisée des impôts.

François Hollande assistait ce vendredi matin à une audience solennelle de la Cour des comptes. Lors de son intervention, le président a rejeté toute hausse "générale et indifférenciée" des impôts pour les ménages français, mais a pourtant assuré que l'effort de réduction du déficit public serait "le plus important depuis 30 ans".

"Je confirme ici l'engagement pris par la France de ramener le déficit public à 3% (du produit intérieur brut) à la fin de l'année 2013. Ce sera l'effort budgétaire le plus important depuis 30 ans", a-t-il lancé lors d'une audience solennelle de la Cour des comptes, son corps d'origine.

Le chef de l'Etat a expliqué vouloir respecter cet objectif pour "préserver la qualité de la signature de la France à l'égard des marchés pour financer notre dette à des taux d'intérêt les plus bas possible, ce qui est le cas aujourd'hui", mais aussi "pour retrouver des marges de manoeuvre nécessaires" pour l'avenir. Cependant, il n'a toujours pas expliqué où il compte trouver les 33 milliards nécessaires pour ramener le déficit à 3% du PIB l'an prochain. Il ne s'est pas non plus exprimé sur la question sensible de l'imposition à 75% au-delà d'un million par an de revenu.

Le cap d'un retour à l'équilibre structurel en 2017 est lui aussi maintenu.

"La crise rend cet exercice plus ardu, mais d'autant plus nécessaire", a insisté le chef de l'Etat. Un peu pluts tôt, le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, avait jugé la situation des finances publiques "toujours préoccupante", et insisté sur la nécessité d'agir à la fois sur le levier des recettes et sur celui des dépenses.

Atteindre l'objectif fixé pour 2013 représentera un effort de 30 milliards d'euros d'économies, soit 1,6% du PIB, dont 10 milliards de réduction des dépenses publiques, a expliqué François Hollande, reprenant le chiffrage de la Cour des comptes.


Lu sur Challenges.fr

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