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François Hollande : "le nationalisme, c'est la guerre"
©LIONEL BONAVENTURE / POOL / AFP

Mise en garde

En déplacement à Libourne, le chef de l'Etat a cité François Mitterrand pour mettre en garde contre "le nationalisme" et "ses formes d'extrémisme, d'isolationnisme, de protectionnisme et d'égoïsme".

Le président de la République François Hollande était en visite à Libourne ce samedi 11 mars pour y visiter entre autres le chantier du nouvel hôpital et pour remettre à  Gilbert Mitterrand, ancien maire de Libourne, les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur.

Mais à 43 jours du premier tour de la présidentielle, le président de la République en a aussi profité pour livrer un discours très politique.

Devant Gilbert Mitterrand, l'un des deux fils de l'ancien président, il a cité son père : "Notre démocratie est le bien le plus précieux de la France", a-t-il dit, avant d'ajouter : "le nationalisme c'est la guerre". Le président a souligné qu'il "faut garder toujours dans son esprit cette phrase, qui n'est pas simplement rétrospective comme celle d'un homme qui a connu deux guerres, mais comme une phrase prophétique". Il a mis en garde contre le "nationalisme (...) avec toutes ses formes d'extrémisme, d'isolationnisme, de protectionnisme et d'égoïsme", alors que le Front national est donné au second tour de la présidentielle.

Il a aussi appelé sa famille politique à se rassembler. "La gauche a d’autant plus de chance de gagner (…) lorsqu’elle est rassemblée, lorsqu’elle est unie, lorsqu’elle est capable d’aller au-delà de la diversité de ses sensibilités pour porter un projet commun. C’est cette méthode (…) qui demeure aujourd’hui essentielle: le rassemblement".

Lu dans Sud Ouest

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