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François Fillon : dans la crise grecque, "François Hollande est un maillon faible"
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Sur RTL ce mercredi matin, l'ancien Premier ministre a abordé le sujet grec. Pour lui, "la situation en Grèce va se dégrader si on ne fait rien" et "on risque d'avoir une situation de violence dans les semaines qui viennent".

Débat sur la Grèce à l'Assemblée nationale

"Ce qui compte c'est trouver des solutions à la crise grecque et à la zone euro. Ce qui s'est passé hier est édifiant. Il ne s'est rien passé justement. C'est désastreux pour l'ensemble des protagonistes. Dimanche, le peuple s'est exprimé mais les règles doivent être respectées. Les Européens devraient prendre des initiatives. Ils donnent le sentiment d'attendre les événements. Les Européens doivent agir. Premièrement, ils devraient renforcer la gouvernance de la zone euro, cela devrait être lancé maintenant. Deuxièmement, les Grecs disent ne pas vouloir rembourser leur dette. Ce n'est pas possible. Il faut qu'il les contraindre à faire quelques efforts s'ils veulent rester dans la zone". 

La droite n'est pas unie sur le sujet grec

"Ce n'est pas la question. Personne ne sait si la Grèce peut sortir sans heurts de la zone euro. La sortie de l'euro de la Grèce ne doit pas être une décision des Européens. Je ne dis pas qu'elle ne se produira pas mais je dis que je ne la souhaite pas.On ne peut pas faire partie d'une zone monétaire en s'affranchissant des règles de cette zone. Aujourd'hui, la solution à privilégier est le dialogue pour le maintien. Mais pour le moment, cela échappe à tout contrôle. (...) La situation en Grèce va se dégrader si on ne fait rien. On risque d'avoir une situation de violence en Grèce dans les semaines qui viennent. Il peut y avoir une sorte de chaos. Si rien ne se passe d'ici la fin du mois de juillet, le 20 juillet les banques grecques ne seront plus alimentées. Il n'y aura plus de quoi se nourrir, s'habiller, etc... ce sera très grave. Politiquement, c'est un spectacle désastreux".

L'attitude de François Hollande

"L'attitude française ambigue continue à favoriser cette crise. Le sommet d'hier n'exprime rien. François Hollande y est pour quelque chose. Il joue un jeu pour ne pas fâcher sa majorité et son aile gauche. François Hollande est un maillon faible de ces discussions car Mr Tsipras sent bien qu'il ne veut pas bouger". 

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