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Présidentielle : François Hollande évoque un débat "très particulier"
©PATRICK KOVARIK / AFP

Jour de débat

Emmanuel Macron et Marine Le Pen vont s'affronter lors d'un débat qui s'annonce tendu tandis que droite et gauche se projettent sur les élections législatives.

  • Marine Le Pen et Emmanuel Macron se retrouvent ce soir pour le débat d'entre deux tours
  • Le candidat d'En marche est toujours largement favori dans les sondages
  • De son côté, François Baroin va mener les législatives pour les Républicains


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19h11 : Hollande évoque un débat "particulier" opposant "deux conceptions de la France, de l'Europe et du monde"

Interrogé par la presse lors d'un déplacement à Paris, François Hollande a évoqué le caractère "très particulier" du débat de ce soir. "C'est un débat qui est très particulier puisque c'est le premier débat entre un candidat qui représente l'ensemble de la République et une candidate d'extrême droite" a jugé le chef de l'Etat. Sans vouloir donner de "conseils" à son ancien ministre Emmanuel Macron, celui qui est encore locataire de l'Elysée a affirmé attendre du débat qu'il "montre que ce n'est pas seulement deux personnalités, deux projets mais deux conceptions de la France, de l'Europe et du monde" qui s'affrontent.

17h15 : Alain Juppé fustige les reniements de Marine Le Pen

Dans un tweet, le maire de Bordeaux, ancien candidat à la primaire de la droite et du centre, a attaqué le cynisme de la candidate frontiste. "Sortie de l'euro, retraite à 60 ans... C'est la valse-hésitation au FN. Comment voter pour une candidate qui se renie avec autant de cynisme".

Le Figaro rappelle que, ce mardi, Marine Le Pen a affirmé que "le retour à l'emploi était nécessaire pour rendre effective, "probablement à la fin du quinquennat", la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisations. Jusque-là, elle parlait d'une initiative presque immédiate.

15h55 : Merkel sera "heureuse" en cas de victoire d'Emmanuel Macron

Pour la chancelière allemande, les choses sont claires. Dans une interview accordée au Berliner Zeitung, Angela Merkel déclare sans détour qu’elle sera "heureuse" en cas de victoire d'Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle française, estimant que ce serait "un signal allant dans le sens des bonnes relations franco-allemandes". Le responsable allemande loue notamment le programme "favorable à une politique pro-européenne conséquente" du candidat d'En Marche !.

14h20 : "Après une telle défaite, on n'échappe pas à une refondation" assume Gérard Larcher

"Après une telle défaite, on n'échappe pas à une refondation. On ne pourra pas faire comme si rien ne s'était passé" explique le président du Sénat dans une interview au Figaro. "Mais aujourd'hui, on ne peut pas laisser le champ libre à Marine Le Pen pour incarner l'opposition et laisser les idées de la droite ou du centre se diluer. Il faut préparer les élections législatives, autour du projet que nous avons retravaillé avec Éric Woerth et nos alliés de l'UDI."

13h45 : les plans de coupe finalement autorisés

Nouveau revirement, concernant les plans de coupe. Après des heures de tractations, les deux équipes de candidats ont décidé d'accepter les plans de coupe qui permettront de voir la réaction du candidat ou de la candidate qui ne parle pas.

12h55 : Hollande appelle à "défendre l'idée de la République"

"Le président de la République a redit ce qui avait été dit la semaine dernière : qu'il y avait à se mobiliser pour défendre l'idée que nous avons et qu'il a toujours défendue de la République, du projet européen et de la France dans le projet européen", témoigne Stéphane Le Foll après le conseil des ministre.

11h35 : "Voter Macron, un acte difficile mais un choix évident" affirme Benoît Hamon

"On ne peut pas renvoyer dos à dos une force qui s’inscrit dans la démocratie et une force qui la conteste" affirme l'ex-candidat socialiste dans une tribune dans le Monde. "Voter Macron, un acte difficile mais un choix évident."

11h05 : pas de plans de coupe pendant le débat

Finalement, les fameux plans de coupe (qui montrent le visage de celui qui ne parle pas) ne seront pas autorisés par les candidats, comme le souligne France info. Ils sont jugés défavorables lors des séquences difficiles.

10h45 : "Florian Philippot est le lapin Duracell de la sottise" attaque Richard Ferrand

Sur France Info, le proche de Macron s'est attaqué au vice-président du FN : "Florian Philippot est le lapin Duracell de la sottise" a-t-il déclaré. Il a par ailleurs tancé la politique monétaire de Marine Le Pen. "On ne comprend plus rien à la position de Marine Le Pen sur l'euro. Chaque représentant du Front national dit une chose différente."

10h : "le rôle de l'Eglise est, plus que jamais, de ne pas prendre parti pour l'un ou l'autre candidat"

Le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Georges Pontier a assuré que l'Eglise catholique ne prendrait pas position dans cette élection. "Le rôle de l'Eglise est, plus que jamais, de ne pas prendre parti pour l'un ou l'autre candidat."

9h50 : l'appel du pied du FN aux "insoumis"

9h25 : "Macron, je ne peux pas le soutenir" explique Henri Guaino

Sur LCP, le député gaulliste refuse d'apporter son soutien à Emmanuel Macron qui incarne "tout ce contre quoi il s'est battu en politique."

9h15 : "Ni poste, ni honneur, je ne veux rien" assure Villepin

L'ancien Premier ministre, soutien d'Emmanuel Macron, assure qu'il ne brigue aucun poste. "Ni poste, ni honneur, je ne veux rien" assure-t-il sur RMC et BFMTV. Il est, par ailleurs, revenu sur le second tour entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, en 2002. "En 2002, le peuple français était debout, Jacques Chirac n'a pas eu à livrer combat" souligne-t-il, rappelant que "Jacques Chirac avait refusé le débat en 2002 car il était très conscient du piège tendu par le Front national."

9h05 : "Ne jouons pas la démocratie à la roulette russe" affirme Vallaud-Belkacem

"Mon sentiment surtout, et c’est une différence majeure avec 2002, c’est que des digues politiques et culturelles entre le champ républicain et le FN n’ont cessé de sauter ces dernières années" explique la ministre dans Libération. "C’est vrai pour notre génération, encore plus chez les plus jeunes. C’est pour cela que nous sommes dans une zone de danger absolu. Ne jouons pas la démocratie à la roulette russe."

9h : "un vote blanc ne sera jamais président de la République" martèle Estrosi

"Mardi, on nous a imposé un communiqué avec lequel je n’étais pas forcément en harmonie, puisque l'on ne voulait pas prononcer le nom d’Emmanuel Macron. Mais au moins il était dit explicitement que l’on s’opposerait à l’élection de Marine Le Pen. Le lendemain, l’un des responsables de notre formation expliquait [Laurent Wauqiez, ndlr] qu’on pourrait aussi le faire par le vote blanc. Mais, que je sache, un vote blanc ne sera jamais président de la République !" a-t-il déclaré sur Europe 1.

8h50 : "Sous-entendre que nous participerions à la montée du FN est inacceptable" tranche Alexis Corbière

Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon rejette toute forme de "ni-ni" dans le duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. "Ce n’est pas le ni-ni, deux tiers des Insoumis n'ont pas envie de sacrer Macron" tranche-t-il sur France Inter. "Sous-entendre que nous participerions à la montée du FN est inacceptable. Je ne veux pas qu’on laisse nous dire : vous êtes des salauds.”

8h25 : Christine Boutin appelle à voter pour Marine Le Pen

8h20 : Fillon veut-il faire invalider les élections ?

8h10 : Macron 59% - 41% Le Pen

Dans les sondages, Emmanuel Macron mène encore largement la danse. Selon le sondage du Cevipof menée par Ipsos Sopra-Steria auprès de 13 742 personnes, le candidat d'En marche obtiendrait 59% des voix contre 41% pour Marine Le Pen. Mais comme le précise Le Monde, il ne s'agit pas d'un vote d'adhésion. "Une nette majorité (60 %) des électeurs qui ont l’intention de voter pour lui déclarent le faire par défaut, contre 40 % seulement par adhésion" souligne le journal.

8h05 : "Vous aurez droit à une 3e surprise pour les législatives, nous les gagnerons" affirme Baroin

Le nouveau chef de file des Républicains pour les législatives se montre confiant, sur RTL. "Vous aurez droit à une 3e surprise pour les législatives, nous les gagnerons" affirme-t-il. Il promet d'ailleurs d'exclure tous ceux qui se rapprocheraient du FN ou d'En Marche d'ici les élections.

8h : "Mon devoir est de dire que Macron et Le Pen ce n'est pas pareil mais ce n'est pas facile à dire" affirme Valérie Pécresse

La présidente de la région Ile-de-France se montre exigeante envers Emmanuel Macron, sur France 2, avant le grand débat. "C'est un débat important, j'attends d'Emmanuel Macron qu'il donne des garantis pour le pacte républicain" assène-t-elle. "J'attends d'Emmanuel Macron qu'il rassure sur le communautarisme, la montée de l'islamisme radical (...) Mon devoir est de dire que Macron et Le Pen ce n'est pas pareil mais ce n'est pas facile à dire."

7h55 : un débat inédit

C'est la première fois qu'un candidat du Front national participe au débat de l'entre deux tours, puisque Jacques Chirac avait refusé de débattre avec Jean-Marie Le Pen en 2002. C'est aussi la première fois que les deux grands partis sont absents.

7h50 : Nicolas Dupont-Aignan critique "les idiots utiles du système"

Le député-maire de Yerres n'a pas mâché ses mots face à ceux qui ont manifesté devant sa mairie. "En démocratie, chacun a le droit de dire ce qu’il pense mais aussi d’appeler à voter pour qui il veut" affirme-t-il au Parisien. "Tous ces gauchistes qui viennent en bus protester devant ma mairie feraient mieux de protester contre M. Macron, qui va leur faire une loi Travail bis. Ce sont les idiots utiles du système." 

7h50 : vers une scission des Républicains ?

7h45 : Yanis Varoufakis ne "comprend pas" Mélenchon

Très impliqué dans cet entre-deux tours, l'ancien ministre grec avoue ne pas comprendre la position de Jean-Luc Mélenchon. "Cela fait soixante ans qu’on lutte, et ce n’est pas le moment d’abandonner ce combat contre la xénophobie et le racisme dans lequel on doit mettre absolument toute notre énergie" explique-t-il sur France Inter.

7h30 : un débat dans les règles de l'art

Pas de révolutions prévues dans l'organisation de ce nouveau débat d'entre deux tours, animés par Nathalie Saint-Cricq et Christophe Jakubyszyn sur TF1 et France 2. L'ordre des thématiques sera choisi avec l'aval des candidats mais les questions restent secrètes. Pas de pièges, les animateurs ne feront pas de fact-checking pour vérifier la véracité des propos. Si les audiences s'annoncent importantes, le débat est néanmoins concurrencé… par du foot ! Monaco joue ainsi sa demi-finale de Champions League au même moment…

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