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Emmanuel Macron regrette que la politique économie fonctionne avec un "vieux logiciel"
©Reuters

Nouveau monde

Le ministre de l'économie estime qu'il faut s'interroger sur la façon d'"aller plus loin" pour des phénomènes comme Uber et la révolution numérique.

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, était ce dimanche aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, où il s'est interrogé sur la politique économique française.

"La difficulté qu'on a, c'est qu'on a les instruments de la vieille société et de la vieille politique -qui est essentiellement de faire des lois et de trouver des accords qui prennent beaucoup de temps- pour réguler un espace économico-social qui va de plus en plus vite", a-t-il observé. "On est en train de prendre les dernières mesures de l'ancien monde (...) On fonctionne encore avec ce vieux logiciel, on essaie le maximum de ce qu'on peut faire, mais la question est de savoir comment on peut aller plus loin", a-t-il dit.

Il a par exemple cité le dossier du contrat de travail : "Compte tenu de la rigidité du CDI (...) on a des voies de contournement qui sont arrivées: l'auto-entrepreneuriat et l'ubérisation", a-t-il souligné.

Sur la crise grecque, il a appelé à trouver un compromis entre Athènes et ses créanciers, soulignant la co-responsabilité des acteurs dans cette crise. "Même si le non grec devait l'emporter, notre responsabilité dès demain ce sera de ne pas faire le traité de Versailles de la zone euro", a jugé Emmanuel Macron . "La situation de la zone grecque nous l'avons co-produite (...) Il faut être exigeant et trouver un compromis pour la Grèce sur la base des réformes, de la soutenabilité de la dette, d'évolution des finances dans le temps. Nous aussi nous devons faire des efforts", a-t-il ajouté.

"Nous sommes face à deux formes de populismes, celui qui dit tout le problème vient de l'Europe et celui qui dit tout le problème vient de la Grèce. Il faut lutter contre ces deux populismes, par plus de responsabilité pour le premier et plus de solidarité pour le second."

Lu sur Le Figaro

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