Élections européennes : Renaissance, en mal d'une tête de liste potentielle ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Le président de la République devant le drapeau de l'Union européenne, photo AFP
Le président de la République devant le drapeau de l'Union européenne, photo AFP
©LUDOVIC MARIN / AFP

"Pas mon projet"

Les élections européennes approchent ! Elles se tiendront le 9 juin 2024 en France… et commencent déjà à intéresser les politiques issus de tout bord. Chez Renaissance, le parti du président de la République, plusieurs ont déjà refusé de jouer le rôle de tête de liste.

Pas question, pour Elisabeth Borne, de s’improviser tête de liste pour Renaissance aux prochaines élections européennes. Le scrutin, qui aura lieu le 9 juin 2024 en France, ne semble guère attirer la Première ministre. “Ce n’est pas mon projet -mais je ne doute pas qu’on aura une bonne tête de liste pour porter des projets auxquels, vous l’aurez compris, nous croyons beaucoup”, a-t-elle déclaré le 21 novembre en marge d’un déplacement à Strasbourg, informe Le Huffington Post sur son site. Elle n’est pas la seule membre du gouvernement à avoir fait part de son désintérêt pour une telle mission.

Avant elle, Clément Beaune, en charge des Transports, et Bruno Le Maire, à l'Économie, ont aussi signifié qu’ils ne comptaient pas se lancer. “Vais-je m’engager, m’impliquer dans la campagne, proposer des idées et participer à des meetings ? Oui ! Je suis responsable Europe au sein de Renaissance, donc je participerai activement à cette bataille. Mais il y a différentes façons de le faire, et me concernant, je suis un parisien, élu à Paris”, avait ainsi déclaré le premier, devant les micros de nos confrères, en juin dernier.

Thierry Breton aussi, Commissaire européen au Marché intérieur, a indiqué qu’il n’était pas intéressé. Dans les colonnes du Figaro, il a déclaré ne pas être “candidat à la candidature”. Une situation qui a de quoi embarrasser le parti présidentiel ? Pas nécessairement, puisque même si les autres formations politiques ont déjà (pour l’essentiel) désigné leurs candidats, Renaissance ne manque pas nécessairement de ressources possibles. Plusieurs figures du parti, comme Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l’Europe) ou Stéphane Séjourné (député européen) se sont dit intéressés, notamment. Affaire à suivre.

Le Huffington Post

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !