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Donald Tusk veut renforcer le contrôle des migrants souhaitant entrer sur le sol européen
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La crise

Le président du Conseil européen a jugé la crise migratoire "trop forte pour ne pas être stoppée" et appelle à la lucidité.

Donald Tusk veut renforcer le contrôle des migrants souhaitant entrer sur le territoire européen. Au cours de plusieurs entretiens accordés à la presse européènne, le président du Conseil européen a estimé que l'accès était "trop aisé" pour les migrants. "On a besoin de davantage de temps qu'une minute pour prendre les empreintes digitales", a-t-il expliqué. "Dans les lois internationales ainsi que dans les lois européennes, il y a cette règle des 18 mois qui correspond au temps dont on a besoin pour contrôler. On peut et on doit retenir les migrants aussi longtemps que les contrôles ne sont pas terminés".

L'ancien Premier ministre polonais a jugé la crise migratoire "trop forte pour ne pas être stoppée" et appelle à la lucidité. "Évitons l’hypocrisie : ce n’est plus une question de solidarité internationale, mais un problème de capacités européennes. Les Européens seraient moins réticents si la frontière externe de l’UE était effectivement contrôlée".

Dans un entretien accordé au Figaro, Donald Tusk a également recommandé à Angela Merkel de ne pas tenir sa promesse concernant l'accueil massif de migrants en Allemagne. "Chacun doit respecter les règles, qu'il s'agisse du code de Schengen ou du plafonnement des déficits budgétaires. Personne ne peut s'en détourner et cela vaut aussi pour l'Allemagne. Parallèlement, nous devons aider les pays en première ligne face à l'exode. C'est ça la vraie solidarité européenne", a expliqué le président du Conseil européen.

Le 29 décembre dernier, les dirigeants de l'Union européenne ont rencontré ceux d'Ankara et se sont mis d’accord sur un fonds d'aide de 3 milliards d’euros pour la Turquie, qui accueille à elle seule 2,2 millions de réfugiés. En échange, le gouvernement turc s'est engagé à mieux contrôler ses frontières et à lutter contre les passeurs.

Lu sur Le Monde

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