Jean-François Copé a continué ses accusations en ajoutant : "ce dont nous sommes les témoins effarés, c'est du discrédit complet de la majorité du gouvernement, du président. C'est tout un système Hollande qui s'effondre, un système sur lequel il avait bâti son élection". Le président de l'UMP a appelé le chef de l'Etat à opérer "une rupture totale sur la façon de gouverner, pour en finir avec le sectarisme. François Hollande est en train de devenir le chef d'un camp, le chef d'un clan", a-t-il martelé. "Il ne s'agit pas d'accabler sans fin Cahuzac. A quoi bon ! C'est à la justice de faire son travail", a-t-il poursuivi.
La suite de son attaque s'est portée sur les socialistes en général. En effet, le député-maire de Meaux a estimé qu'il fallait "en finir une fois pour toutes avec une gauche donneuse de leçons" et "arrogante", qui "a tenu des propos inacceptables sur Nicolas Sarkozy et sur d'anciens ministres". "Dans notre famille politique, nous n'aimons pas donner des leçons de morale. Ce n'est pas dans notre culture. Ce n'est pas dans notre façon de faire. Gouverner un pays est extrêmement difficile" et "chacun fait du mieux qu'il peut", a sermonné Jean-François Copé. "Nous avons toujours été attachés à la présomption d'innocence, au respect des personnes. Et je crois que nous avons raison. Nous n'aimons pas nous acharner en meute sur une personne à terre. Et je crois que nous avons raison", a-t-il insisté. "C'est l'honneur de notre famille politique. La droite, ce n'est pas la gauche. La gauche, elle peut en rabattre quand on voit ce qui se passe aujourd'hui", a-t-il conclu. Pour ceux qui en doutaient encore l'affaire Cahuzac est en train de marquer un tournant du mandat de François Hollande. Va-t-il s'en remettre ?
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