Catastrophe écologique en cours ? Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une "vitesse vertigineuse" <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Catastrophe écologique en cours ? Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une "vitesse vertigineuse"
©

Inquiétude

"En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en quinze ans" indiquent deux études du Muséum d’histoire naturelle et du CNRS.

Lorsque les beaux jours reviennent, vous vous promenez à la campagne et dans ce décor bucolique, vous admirez les arbres tout en écoutant le chant des oiseaux ? Profitez-en, cela pourrait ne plus durer. D’après deux études du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui se sont intéressés aux suivi des oiseaux, un phénomène très inquiétant de "disparition massive", "proche de la catastrophe écologique" est en cours.

Dans un communiqué commun, relayé par Le Monde, les deux institutions tirent la sonnette d’alarme. "Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse. En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en quinze ans". Pire : le déclin s’accélèrerait ces deux dernières années.

La cause de cette catastrophe ?  Les études pointent du doigt les effets de l’agriculture intensive et de l’utilisation massive de pesticides sur la biodiversité. La réduction des populations est en effet plus particulièrement marqué sur une période depuis 2008-2009, "une période qui correspond, entre autres, à la fin des jachères imposées par la politique agricole commune [européenne], à la flambée des cours du blé, à la reprise du suramendement au nitrate permettant d’avoir du blé surprotéiné et à la généralisation des néonicotinoïdes".

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !