Bayrou n'exclut pas un rapprochement avec LR : «On peut nouer des accords, à condition d'être solide sur ses fondations»<!-- --> | Atlantico.fr
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Invité dimanche du «Grand Jury» RTL-Le Figaro-LCI, le président du MoDem s'est cependant dit opposé à tout virage, «à droite comme à gauche».
Invité dimanche du «Grand Jury» RTL-Le Figaro-LCI, le président du MoDem s'est cependant dit opposé à tout virage, «à droite comme à gauche».
©LUDOVIC MARIN / AFP

Compromis ?

Invité dimanche du «Grand Jury» RTL-Le Figaro-LCI, le président du MoDem s'est cependant dit opposé à tout virage, «à droite comme à gauche».

François Bayrou continue de tracer ses lignes rouges. Invité dimanche du «Grand Jury» RTL-Le Figaro-LCI, et alors qu'un éventuel remaniement semble se profiler, le patron du MoDem a plaidé pour un élargissement de la majorité qui ne s'accompagnerait pas d'un quelconque changement de ligne. «Je suis opposé au virage à droite, comme à gauche», a affirmé cet allié historique d'Emmanuel Macron. Sans pour autant exclure d'éventuels accords, comme le réclament Nicolas Sarkozy ou Édouard Philippe.`

Le centriste pose ainsi une condition à toute coalition : avoir un «socle central» qui «refuse de dériver d'un côté ou de l'autre». À partir de là, «vous pouvez élargir autant que vous voulez, et autant que vous pouvez.» «On peut nouer des accords, à condition d'être solide sur ses fondations», a-t-il répété.

Même si ses positions ne sont pas de nature à le faciliter, le Haut-commissaire au Plan ne s'oppose donc pas mécaniquement à un rapprochement avec Les Républicains. Selon François Bayrou, il est même «bienvenu qu'il y ait une droite républicaine qui se reconstruise ou qui essaie de se reconstruire». Cela ne doit en revanche pas se faire sous la forme d'un changement idéologique, ni pour la droite, ni pour la majorité. «L'idée que LR abandonnerait ses propositions pour entrer dans la majorité, c'est une idée à laquelle je ne crois pas», a-t-il de toute façon balayé. Réitérant une fois de plus sa pensée : «Je pense que les mouvements politiques ont leur logique profonde. Une fois cette logique affirmée, ils peuvent construire des accords.»

Le Figaro

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