Banlieues-Trappes : Rachida Dati met la gauche et la droite dans le même sac<!-- --> | Atlantico.fr
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Rachida Dati s'est exprimée sur les banlieues
Rachida Dati s'est exprimée sur les banlieues
©Reuters

Chacun ses torts

La députée européenne et maire du VIIe arrondissement de Paris s'est exprimée ce dimanche dans un communiqué suite aux violences de la fin de semaine à Trappes.

De nouvelles violences urbaines secouent les banlieues françaises. Depuis vendredi, des heurts ont éclaté à Trappes, puis dans d'autres communes aux alentours. Ainsi, quatre personnes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche à Trappes pour des jets de projectiles sur la police et des dégradations. A Elancourt, une voiture de la police a été partiellement brûlée à la suite d'un jet de cocktail Molotov. A Trappes, un automobiliste a par ailleurs foncé sur les forces de l'ordre qui ont réussi à l'éviter. Pris en chasse par un hélicoptère, le véhicule et son ou ses occupants n'ont pas été retrouvés. Si le ministre de l'Intérieur Manuel Valls appelle au calme et assure que "la sécurité restera renforcée", d'autres personnalités politiques réagissent à ces affrontements. C'était le cas samedi de Marine Le Pen. C'est autour de Rachida Dati de le faire.

Mais l'ancienne ministre de la Justice ne s'arrête pas sur la seule actualité chaude de Trappes. Elle s'exprime sur le problème des banlieues en général. Et sur cette question, la maire du VIIe arrondissement de Paris tire à vue. Elle critique autant la gauche que la droite. En effet, si elle dénonce, dans un communiqué, "l'échec coupable de la gauche" face à la situation dans les banlieues, elle estime aussi que "la droite ne doit pas s'exonérer de toute responsabilité".

La députée européenne appelle l'UMP à "laisser l'idéologie à la gauche et les amalgames honteux à l'extrême droite". "Défaut d'intégration, communautarisme rampant, affront à l'autorité républicaine, ce cocktail explosif a été ignoré par la gauche, et depuis longtemps", écrit-elle, ajoutant que le premier secrétaire du PS Harlem Désir, qui a dénoncé "l'instrumentalisation" des incidents de Trappes par la droite, "ferait bien de constater l'échec coupable de la gauche".

Mais, poursuit Rachida Dati, "depuis plus de 30 ans, nous (la droite ndlr) avons abandonné toute politique ambitieuse d'intégration à la République. Nous devons continuer à prôner la responsabilité et la fermeté, mais en évitant les discours provocateurs, pour ne pas dire les amalgames". Et de conclure : "Soyons ceux qui apporteront des solutions pour celles et ceux, notamment dans ces quartiers, qui subissent cette délinquance inqualifiable. C'est ainsi que nous regagnerons la confiance des Français".

lu sur Le Point.fr

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