Ayrault compte "36" entreprises françaises "en danger"

Il y a actuellement "environ trente-six" entreprises "en danger" car particulièrement menacées par les plans sociaux, a indiqué ce vendredi Jean-Marc Ayrault, sur BFM TV/RMC. Le Premier ministre a seulement indiqué que ces dernières étaient de "tailles différentes, (dans) des situations différentes".

La CGT avait remis cette semaine à Jean-Marc Ayrault une liste destinée à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, de 46 entreprises en redressement ou en liquidation. Selon le syndicat, cela représenterait près de 45 000 emplois menacés en France. Le ministre du Travail, Michel Sapin, a estimé que ce chiffre était "réaliste".

Une "cellule" a été mise en place au ministère du Redressement Productif, en liaison avec Bercy, "pour suivre chaque situation. Parce que les situations ne sont pas les mêmes", a indiqué le Premier ministre. "Dans chaque territoire, chaque préfet va désigner une personne, très  compétente (...) qui sera chargée sur le terrain d'aider à trouver des solutions, en mettant autour de la table, pas seulement l'administration,  mais aussi les collectivités territoriales, principalement les régions." a précisé le chef du gouvernement.

Le Premier ministre a également précisé que la hausse annoncée du smic serait "juste et raisonnée"."Nous n'avons pas fixé le montant (de la hausse), il faut un rattrapage mais il faut faire attention à la situation des petites entreprises" a-t-il expliqué.

Il a par ailleurs annoncé que la réforme des retraites promise par le président de la République sera à l'ordre du jour du prochain Conseil des ministres. Cette réforme, qui prendra la forme d'un décret, a pour but de permettre aux salariés ayant commencé à travailler tôt et ayant cotisé 41 annuités de partir à la retraite à 60 ans.