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Affaire Tapie : l'étau se resserre autour de l'homme d'affaires
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Note inquiétante

Le Point révèle une note des avocats du Consortium de réalisation (CDR) du Crédit lyonnais, qui somme son client de se constituer partie civile, tout comme projette de le faire le gouvernement.

L’enquête autour de l'arbitrage privé dans le cadre de l'affaire Tapie-Crédit lyonnais s'est récemment accélérée avec la mise en examen pour escroquerie en bande organisée du juge Pierre Estoup.

Les avocats de Bernard Tapie et du Consortium de réalisation (CDR) du Credit lyonnais semblent inquiets. Dans une note à laquelle Le Point a eu accès, le cabinet August & Debouzysomme son client, le CDR de se constituer partie civile, tout comme projette de le faire le gouvernement. L'avocat qui a rédigé la note, Me Gilles August, redoutait particulièrement que soit mis en examen le juge Pierre Estoup - effectivement mis en examen depuis pour escroquerie en bande organisée. Il faisait alors remarquer que cette mise en examen signifierait "que l'instruction a permis d'établir qu'il existe à leur encontre des indices "graves et concordants rendant vraisemblable qu'ils aient pu participer à la commission de l'infraction et justifieraient que le CDR (...) souhaite être partie à une procédure susceptible d'établir qu'il a été victime d'un délit pénal".

Le but de cette manœuvre de constitution de partie civile serait de pouvoir engager dans un second temps un recours en révision devant la cour d'appel de Paris à l'encontre de la sentence arbitrale rendue le 7 juillet 2008 dans le litige qui opposait le CDR à Bernard Tapie.

NDLR : Le Consortium de réalisation (CDR) est à l'origine une structure ad hoc chargée par l'État de régler le contentieux financier du Crédit lyonnais après la quasi-faillite de la banque en 1993.

Lu sur Le Point.fr

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