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Affaire Seznec : un os retrouvé lors de nouvelles fouilles dans la maison familiale
©FRED TANNEAU / AFP

Cold Case

Près d'un siècle après la disparition de Pierre Quémeneur, de nouvelles fouilles ont été lancées dans l'ancienne maison familiale de Guillaume Seznec.

Y-a-t-il une avancée dans l'un des plus grands mystères judiciaires français encore non résolus ? Des fouilles débutées ce samedi dans la maison familiale de Guillaume Seznec, à Morlaix (Finistère) ont permis de retrouver un os en fin de matinée. Appartient-il au corps jamais retrouvé de Pierre Quémeneur, disparu en 1923 ? Impossible de le savoir pour l'instant. 

"C'est une vertèbre qui n'est associée à aucun autre élément" et "il est impossible de dire s'il s'agit d'un os humain ou animal", a expliqué un archéologue se trouvant sur place, Jean-Jacques Estela. Un morceau de pipe a été également retrouvé. Apès cette découverte, "la PJ de Rennes a été saisie" et les "fouilles ont été bloquées". Selon le procureur, "d'autres fouilles vont être menées» sous le contrôle de la police et de la justice".

Suite à cette découverte, la police a fait évacuer le site, où une dizaine de bénévoles participaient à ces fouilles privées. Elles sont motivées par la publication, en 2015, du témoignage inédit d'un des enfants du couple Seznec, âgé de 11 ans au moment des faits, enregistré en 1978 par l’un de ses neveux. Il racontait qu'en mai 1923, il avait entendu sa mère repousser les avances d’un certain "Pierre" et vu un homme à terre devant sa mère. "Je crois qu’elle a dû se défendre et le frapper à la tête", racontait-t-il, selon le récit qu’en a fait Denis Langlois dans Pour en finir avec l’affaire Seznec.

Malgré l'absence de corps, Guillaume Seznec est reconnu coupable, en 1924, du meurtre de Pierre Quéméneur (conseiller général du Finistère) et de faux en écriture privée. Après la Seconde Guerre mondiale et la fermeture du bagne de Guyane, Guillaume Seznec a bénéficié d'une réduction de peine de dix ans, ce qui a permis sa libération le 14 mai 1947 et son retour en métropole. Le jugement a fait l’objet de neuf demandes de révision, qui ont toutes été rejetées. 

Lu dans Le Figaro

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