Affaire du Carlton : DSK mis à mal par le parquet <!-- --> | Atlantico.fr
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Dominique Strauss-Kahn a perdu une première bataille dans l'affaire du Carlton
Dominique Strauss-Kahn a perdu une première bataille dans l'affaire du Carlton
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Retour aux affaires

Le parquet général de Douai a estimé ce vendredi que l'instruction sur l'affaire du Carlton était valide. Le recours formulé par les avocats de Dominique Strauss-Kahn devrait donc être rejeté lors de l'audience prévue le mercredi 26 septembre.

A l'approche de l'audience devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai prévue le mercredi 26 septembre, Dominique Strauss-Kahn vient d'essuyer un revers. Son recours, formulé par ses avocats, devrait être rejeté. En effet, le parquet général de Douai a estimé ce vendredi que l'instruction sur l'affaire du Carlton de Lille était valide. La défense de DSK avait soulevé un certain nombre de nullités, notamment une concernant sa mise en examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée". En effet, les avocats contestaient que la qualification de proxénétisme puisse s'applique car l'ancien président du FMI affirme avoir toujours ignoré que les jeunes femmes rencontrées étaient des prostituées.

Selon Le Figaro, la journée sera "déterminante pour la poursuite de l'enquête provisoirement mise entre parenthèses en attendant que soient purgées ces questions de procédure". Pour rappel, neuf personnes ont été mises en examen dans l'affaire du Carlton de Lille. Les avocats du commissaire Jean-Christophe Lagarde, ancien chef de la sûreté départementale du Nord, et ceux de l'ancien chargé des relations publiques du Carlton ont également déposé des conclusions de nullité.

Depuis la médiatisation de cette affaire le 26 mars dernier, les magistrats qui instruisent le dossier soupçonnent Dominique Strauss-Kahn d'avoir su que les participantes des soirées libertines auxquelles il a participé étaient rémunérées. Le proxénétisme est puni d'un maximum de sept ans de prison et de 150.000 euros d'amende. Lorsqu'il est commis en bande organisée, il est passible de vingt ans de réclusion criminelle et de 3 millions d'euros d'amende.

Lu sur Le Figaro

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