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7% des étudiants de confession juive disent avoir déjà été victimes d’une agression physique à caractère antisémite.
7% des étudiants de confession juive disent avoir déjà été victimes d’une agression physique à caractère antisémite.
©MATTHIEU ALEXANDRE / AFP

En progression

Ils sont également plus nombreux à craindre les «actes et violences d'extrême gauche» que ceux d'extrême droite.

D’après une enquête de l’Ifop commandée par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et publiée dans Le Parisien, 91% des étudiants juifs de France disent avoir déjà été victimes d’un acte antisémite au cours de leur scolarité. Dans le détail, 89% d’entre eux assurent avoir subi une remarque véhiculant des stéréotypes, 80% une blague «potache» sur la Shoah ou les juifs, 45% une injure antisémite et 43% des attaques (agression physique, menaces verbales) relatives à Israël.

Plus grave encore, même si moins fréquent, 7% des étudiants de confession juive disent avoir déjà été victimes d’une agression physique à caractère antisémite. Au-delà de ces chiffres vertigineux, c’est leur constance qui frappe. Car en 2019, la même enquête apportait des résultats similaires, souligne Le Parisien. «Il y a depuis quelques années une constante très inquiétante», explique à nos confrères Samuel Lejoyeux, président de l’UEJF.

Surtout, le patron de l’association regrette que l’antisémitisme à l’université ne soit pas plus reconnu par les étudiants. «Ça n’imprime pas, comme si les juifs étaient forcément des privilégiés. Dans certains logiciels de pensée, nous ne pouvons pas êtres victimes aujourd’hui, c’est un caprice bourgeois», déplore-t-il. De fait, seuls 28% des étudiants (juifs et non-juifs) interrogés par l’Ifop estiment que l’antisémitisme et la haine d’Israël sont répandus dans les universités et grandes écoles de France. Loin derrière le sexisme (63%), le racisme et l’homophobie (56%).

Le Figaro

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