2017 : Gérard Collomb pour une primaire à gauche, éventuellement avec François Hollande comme seul candidat

Primaire ou pas primaire ? Le débat ajoute le Parti socialiste, qui avait choisi François Hollande de cette façon en 2011. Lundi, Thierry Mandon, secrétaire d'État à la Simplification, avait estimé que la primaire est "indispensable parce que (...) ce que vous ne réglez pas dans une primaire, vous le retrouvez au premier tour de la présidentielle".

Ce samedi, c'est Gérard Collomb, sénateur-maire socialiste de Lyon, qui estime que ce procédé doit avoir lieu "quoi qu'il arrive". Dans une interview au Figaro, il estime qu'il "faut une primaire. Quoi qu'il arrive. Pas simplement au sein du seul Parti socialiste mais avec tous ceux qui veulent former une prochaine majorité présidentielle."

Gérard Collomb prend d'abord le cas où la conjoncture sera défavorable pour François Hollande. "Si l'élection avait lieu dimanche, avec des résultats aussi difficiles et inquiétants sur le plan économique, qu'il s'agisse de l'emploi ou de la croissance, François Hollande ne serait pas en capacité de se présenter devant les Français", déclare-t-il.

Mais même en cas d'évolution positive de la situation, il est favorable à la primaire : "Il peut très bien s'agir d'une primaire où il soit le seul candidat, porté par une sorte de plébiscite et suscitant un mouvement de mobilisation générale autour du président sortant."