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"Penelopegate" : "Je serai candidat à l'élection présidentielle", assure François Fillon
©AFP

Dure journée

Fortement fragilisé par les soupçons d'emplois fictifs dont fait l'objet son épouse Penelope, l'ancien Premier ministre dénonce "un coup d'État institutionnel de la gauche". Des élus de droite appellent le candidat à "prendre une décision à la hauteur de la situation".

  • Selon un sondage Elabe, François Fillon serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle
  • D'après le Canard Enchaîné, l'épouse de François Fillon aurait touché 330 000 euros supplémentaires, et deux de ses enfants 84 000 euros en tant qu'assistants parlementaires
  • L'ancien Premier ministre a demandé aux parlementaires des Républicains de "tenir 15 jours" derrière lui

>>>> À lire aussi : "Penelopegate" : les grandes manœuvres de l'ombre s'accélèrent pour trouver un remplaçant à François Fillon

Mise à jour 21h37 : "Je ne serai jamais un Plan B", assure Alain Juppé

"J'ai dit la semaine dernière ce que je pensais et je n'ai pas varié. Quoi qu'il arrive, je ne serai jamais un Plan B", a répété le maire de Bordeaux. 

Fin de l'audition de Marc Joulaud, ancien suppléant de François Fillon

Marc Joulaud, ancien suppléant de François Fillon à l'Assemblée nationale, a fourni mercredi aux enquêteurs "l'ensemble des éléments précisant la fonction occupée par Penelope Fillon à ses côtés", dans l'affaire des emplois présumés fictifs de l'épouse du candidat de la droite à la présidentielle, ont déclaré ses avocats à l'AFP.

Gérard Larcher rappelle la "solidarité" des Républicains 

"Les membres du comité politique ont réaffirmé leur soutien à François Fillon et lui expriment sa solidarité face à la violence dont il est victime", a déclaré Gérard Larcher à la sortie de la réunion hebdomadaire au QG des Républicains. François Fillon "est le seul candidat à pouvoir battre la gauche et l'extrême droite", a-t-il ajouté. 

"La primaire n'est pas caduque", selon la Haute Autorité

"La primaire n'est pas caduque", a estimé mercredi en fin de journée la présidente de la Haute Autorité pour la primaire de la droite et du centre, la juriste Anne Levade, en réponse aux propos formulés plus tôt par Georges Fenech (LR).

"Je serai candidat à l'élection présidentielle", assure François Fillon

François Fillon a brièvement pris la parole ce mercredi au Salon des entrepreneurs : "J'ai été désigné par 4 millions de Français. C'est un choix démocratique. Je suis l'objet d'attaques calomnieuses sur l'emploi de mon épouse. ça fait 30 ans que mon épouse travaille avec moi [...] Je serai candidat à l'élection présidentielle", a-t-il assuré. 

"Si on avait voulu me mettre en difficulté, on aurait pu le faire plus tôt. J'ai toujours respecté la loi. Je ne répondrai à aucune question car j'ai répondu aux juges et aux policiers. c'est à eux de dire la vérité. On ne peut pas laisser un candidat être pris en otage dans ces conditions", a ajouté l'ancien Premier ministre. 

Des élus de droite appellent François Fillon à "prendre une décision" sur sa candidature 

Cités par Le Figaro, plusieurs députés de droite appellent ce mercredi François Fillon à "prendre une décision à la hauteur de la situation", estime qu'il convient de "reconnaître lorsqu'il y a eu des erreurs". "Aucune hypothèse n'est à exclure", ont-ils ajouté. 

"J'appelle vraiment tous les parlementaires, tous les élus de notre famille politique à provoquer un Conseil national extraordinaire. Nous devons prendre une décision dans l'urgence", avait quant à lui déclaré Georges Fenech plus tôt dans la journée. 

Le député LR Philippe Gosselin en appelle au retour d'Alain Juppé 

Soutien d'Alain Juppé pendant la primaire de la droite et du centre, le député des Républicains Philippe Gosselin lancé un appel au maire de Bordeaux "pour qu'il réfléchisse à la possibilité de prendre le relais de François Fillon".

L'ex- suppléant de François Fillon à l'Assemblée nationale entendu par la police 

Le maire de Sablé-sur-Sarthe Marc Joulaud, ancien employeur de Penelope Fillon lorsqu'il était député en tant que suppléant de François Fillon à l'Assemblée nationale, s'est rendu à Nanterre ce mercredi pour être entendu par les enquêteurs. 

Également député européen, Marc Joulaud est arrivé à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) près de Paris vers 14h30. "Le visage fermé, il s'est refusé à tout commentaire sur l'affaire des emplois présumés fictifs de l'épouse du candidat de la droite à la présidentielle", rapporte Le Figaro. 

"Je pense que le résultat des primaires est aujourd'hui caduc", estime Georges Fenech, député LR du Rhône

"Je pense que le résultat des primaires est aujourd'hui caduc face à cet événement imprévisible (...), qui se situe non seulement sur le registre judiciaire mais sur le registre éthique et moral", a déclaré Georges Fenech, député LR du Rhône, cau micro de France Info. 

François Fillon annule son déplacement au Liban et en Irak prévu ce week-end

François Fillon annule son déplacement au Liban et en Irak prévu ce week-end. "Il reste au contact de ses troupes et des Français", confient des proches du candidat à la présidentielle, cités par France Info. 

Réaction immédiate de Stéphane Le Foll : "Chacun doit assumer ses responsabilités"

"Ce n'est pas acceptable. La question qui est posée n'est pas celle d'un coup d'Etat de la gauche. Chacun doit assumer ses responsabilités, les Français attendent simplement vérité et transparence", a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Lors d'une réunion qui se tenait à huis clos à son QG de campagne mercredi matin, dont certains participants se sont confiés à l'AFP, François Fillon a dénoncé "un coup d'État institutionnel" venu "de la gauche", contre sa candidature à l'élection présidentielle. "La crédibilité de ma candidature est remise en cause" par cette affaire, a-t-il ajouté. 

Fortement fragilisé par les soupçons d'emplois fictifs dont fait l'objet son épouse Penelope, l'ancien Premier ministre a demandé aux parlementaires du parti Les Républicains de "tenir 15 jours" en faisant bloc derrière lui. 

12h15 : D'après un sondage Elabe pour Les Echos et Radio Classique, François Fillon serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle de mai prochain. L'ancien Premier ministre ne récolte désormais plus que de 19 à 20% des voix, selon que le centriste François Bayrou soit candidat ou non. Un plongeon de 5 ou 6 points en seulement quelques semaines.

Lu sur France Info

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